International

Le Bangladesh, roi du compost

Confrontées à l'exode rural, les mégapoles du Sud inventent de nouvelles façons de gérer les ordures qui s'amoncellent dans leurs rues. A Dacca au Bangladesh, deux pionniers ont mis en place en 1995 des petites unités de collecte et de traitement des ordures ménagères, revendues sous forme de compost aux agriculteurs, créant ainsi des centaines d'emploi, améliorant la fertilité des sols et réduisant les gaz à effet de serre.

Louise Fessard

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Tri des ordures dans le nouveau centre de compostage de Waste Concern, à Bulta (Bangladesh) © DR

Tous les jours les quelque 11,5 millions d'habitants de Dacca, capitale du Bangladesh, produisent 4.000 tonnes de déchets qui, faute d'être ramassées par des services municipaux débordés, finissent pour moitié dans les caniveaux et bas-côtés des routes. D'ici à 2025, exode rural et explosion démographique obligent, les 47.000 tonnes par jour devraient être atteintes. Deux Bangladais, Iftekar Enayetullah, ingénieur, et Maqsood Sinha, urbaniste, ont surtout vu dans cette montagne d'immondices une ressource formidable.

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