Etats-Unis: vivre la campagne électorale en étant immigré latino sans papiers
Le nombre d’immigrés illégaux aux États-Unis est estimé à 11,3 millions, dont la moitié en provenance du Mexique. Un chiffre énorme qui suscite l'incompréhension et alimente la rhétorique haineuse du candidat républicain Donald Trump. Afin de mieux cerner la réalité derrière les statistiques, nous nous sommes rendus dans la région de Long Island, à l’est de New York, autour d’une petite ville surnommée « Little Salvador ».
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Quand il a fait campagne dans l’État de New York pour les élections primaires du parti républicain, Donald Trump s’est rendu dans la ville de Patchogue, à Long Island, l’île de 190 km de long qui s’étend à l’est de New York. Un lieu où son discours populiste anti-immigration, en faveur de la construction d’un mur le long de la frontière américano-mexicaine, du renvoi des étrangers en situation irrégulière et d’une remise en cause du droit du sol, allait à la fois séduire et raviver de vieilles blessures. Cette grande banlieue new-yorkaise, mêlant zones rurales, rurbaines et îlots de luxe, a attiré plusieurs vagues d’immigrés hispaniques depuis quarante ans, des Salvadoriens fuyant la guerre civile dans les années 1980, les tremblements de terre de 2001, jusqu’aux familles et enfants souhaitant échapper à la violence des gangs d’Amérique centrale depuis deux ans.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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