L'enveloppe de plus de 300 milliards d'euros paraît énorme. Mais le plan que Jean-Claude Juncker présente mercredi à Strasbourg, pour réveiller l'économie, mobilisera à peine une vingtaine de milliards d'euros d'argent public, tirés du budget européen déjà négocié l'an dernier… Le reste : d'hypothétiques effets de levier, difficiles à anticiper, grâce aux apports du privé.
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De notre envoyé spécial à Bruxelles.- Ce sera la feuille de route de la nouvelle commission européenne, celle de la « dernière chance » pour l'UE : un plan d'investissement de 315 milliards d'euros que Jean-Claude Juncker doit présenter mercredi devant les eurodéputés à Strasbourg. Le Luxembourgeois pense avoir trouvé le remède magique pour écarter le risque qui menace l'économie européenne d'une « décennie perdue » à la japonaise. Le projet, dans l'air depuis l'été, longtemps resté flou, pourrait être entériné dès la réunion des chefs d'État et de gouvernement de la mi-décembre. Sur le papier, le mécanisme, censé provoquer un électrochoc, doit réussir un tour de force : recourir le moins possible à de l'argent public, débloquer le moins possible d'argent frais, surtout ne pas endetter l'Union. Cet habile tour de passe-passe suffira-t-il à sortir l'Europe du marasme ?
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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