À Saint-Pétersbourg, Poutine tente de rassurer ses alliés africains
Lors du sommet Russie-Afrique qui s’est achevé vendredi 28 juillet, Moscou a fait le compte de ses alliés sur le continent et a tenté de les rassurer sur deux sujets brûlants : la fin de l’accord sur les céréales ukrainiennes et la poursuite des activités du groupe Wagner en Afrique.
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C’estC’est le charme des grands raouts : ils sont toujours un savant mélange de protocoles millimétrés, de déclarations convenues et de scènes inattendues, cocasses ou consternantes. Ces derniers jours, à Saint-Pétersbourg, où se déroulait le deuxième sommet Russie-Afrique, n’y ont pas dérogé. Entre deux discours plutôt attendus, on pouvait voir des militaires burkinabè essayer studieusement des fusils d’assaut, des chefs d’État sécher une photo de famille, et apercevoir des chefs de guerre censés se trouver à des milliers de kilomètres de là, au Bélarus.