Une société italienne rattrapée par son logiciel espion
Alors que des auditions se déroulent au Parlement européen sur le groupe israélien NSO, une société d’espionnage italienne, Tykelab, propose, elle aussi, des technologies controversées.
Crofton Black, Gabriel Geiger et Riccardo Coluccini (Lighthouse Reports)
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L’UnionL’Union européenne (UE) commence à prendre conscience de la menace que représente une industrie de la surveillance hors de tout contrôle, avec dans son collimateur le célèbre groupe israélien NSO et son logiciel Pegasus. Alors que le Parlement européen va reprendre ses auditions sur le logiciel espion cette semaine, une enquête de Mediapart, Der Spiegel, Domani, IrpiMedia et EU Observer, menée sous l’égide de Lighthouse Reports, révèle l’ampleur des opérations d’un groupe de surveillance européen méconnu, mais dont les outils sont utilisés partout dans le monde, y compris dans des pays dont les autorités sont accusées de corruption et de violation des droits humains.