International Analyse

Egypte : les marges de manœuvre de Morsi limitées par l'économie

Nouvelles orientations en politique étrangères, remise en question du rôle de l’armée dans le secteur économique… Dans le monde arabe, depuis le limogeage du général Tantawi, Mohamed Morsi est l’homme de la rentrée. Point noir au tableau : l'économie égyptienne reste déprimée. Analyse.

Pierre Puchot

Dans le monde arabe, ce fut la vedette de l’été. Depuis le limogeage du général Tantawi, ancien dirigeant du conseil supérieur des forces armées (CSFA, officiellement en charge du pays au lendemain du départ de l’ancien président Moubarak en février 2011), le nouveau chef de l’État égyptien, Mohamed Morsi, élu en juin, a eu droit à une série d'articles, de débats et analyses sur le thème suivant : le président issu des Frères musulmans est-il en train de changer l’Égypte, voire de la délivrer d’une dictature militaire qui dure depuis les années 1960 et l’arrivée au pouvoir de Nasser ? En trois mois, celui que l’on décrivait, à raison, comme le second choix des « Frères », comme l’apparatchik besogneux fidèle à sa hiérarchie, s’est mué en vedette des plateaux télés.

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