Netanyahou retarde son projet de «Grand Jérusalem»

Faute de « préparation diplomatique », le gouvernement israélien a décidé de reporter le vote prévu pour ce dimanche d’un projet de loi décidant l’annexion à Jérusalem d’une trentaine de colonies. L’enjeu est en effet explosif : si cette loi est adoptée, la solution à deux États, déjà agonisante, sera morte.

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La commission de la législation du gouvernement israélien devait voter dimanche 29 octobre, à l’occasion du conseil des ministres hebdomadaire, un projet de loi décidant de l’annexion de fait à Jérusalem de cinq blocs de colonies de Cisjordanie. Soutenu par le premier ministre, Benjamin Netanyahou, et son ministre des transports et du renseignement, Yisrael Katz, ce projet de « loi sur le Grand Jérusalem », s’il avait été validé par les ministres puis adopté par la Knesset, aurait transformé près de 120 000 colons des territoires occupés en citoyens de la municipalité de Jérusalem et étendu les limites de la Ville sainte très au-delà de leur tracé actuel.

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