International Note de veille

Auditionné sur l'Irak, Tony Blair s'avoue «responsable mais sans regret»

«J’étais persuadé que Saddam avait des armes de destruction. Si nous ne l’avions pas détrôné, la menace serait encore pire aujourd’hui», a affirmé l'ancien premier ministre britannique, Tony Blair, aux membres de la commission d'enquête chargée de faire la lumière sur l'entrée en guerre de la Grande-Bretagne en 2003. À Londres, plusieurs centaines de manifestants ont demandé la comparution de Blair, «criminel de guerre», devant le tribunal de La Haye.

Pierre Puchot

Illustration 1

Un ancien premier ministre sommé de justifier sa décision de faire entrer son pays en guerre devant une commission d'enquête, verrait-on cela ailleurs qu'en Grande-Bretagne? Vendredi 29 janvier, Tony Blair a livré son témoignage, très attendu, devant la commission d'enquête sur l'engagement du Royaume-Uni en Irak (45.000 soldats mobilisés durant le conflit), alors que des centaines de manifestants s'étaient rassemblés à Londres et scandaient «Blair, criminel de guerre!»

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter