Afrique(s)

En Centrafrique, la France aperçoit une porte de sortie

L’élection d’un président en Centrafrique, Faustin-Archange Touadéra, investi ce mercredi 30 mars, ouvre une nouvelle page de l’histoire de ce pays tourmenté. Touadéra a pris de court les observateurs du pays en étant élu aux dépens des grands favoris du scrutin. La France se prend à rêver d’un désengagement militaire.

Clément Fayol

Les deux années de transition sont terminées en République centrafricaine (RCA). Mercredi 30 mars 2016, Faustin-Archange Touadéra sera officiellement le nouveau président du pays. Après un scrutin riche en coups de théâtre, une nouvelle ère s’ouvre. Dans un pays où tout est à reconstruire, où le fragile équilibre sécuritaire repose très largement sur les troupes internationales de la Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations unies en Centrafrique (Minusca), la tâche s’avère titanesque.

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