Emmanuelle Avril: «La manœuvre de Boris Johnson touche au cœur de la démocratie britannique»
Spécialiste de la vie politique du Royaume-Uni, Emmanuelle Avril analyse la décision prise par le premier ministre de suspendre le Parlement pour une durée anormalement longue, à quelques semaines du Brexit. Elle souligne le décalage entre sa faible légitimité et sa prétention à accomplir la volonté populaire.
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DepuisDepuisl’annonce par Boris Johnson, le premier ministre conservateur, de la suspension du Parlement britannique pour cinq semaines, entre le 9 septembre et le 14 octobre, les réactions s’enchaînent et la controverse grossit. Alors qu’une sortie de l’Union européenne « sans deal » pourrait avoir lieu le 31 octobre, les députés n’auront que quelques jours de débat pour se prononcer sur la situation.