Athènes ne remboursera pas le 1,6 milliard d'euros qu'elle devait au FMI ce mardi 30 juin. Un défaut de paiement est désormais inéluctable, pour la première fois au sein de l'Union européenne. Les dirigeants européens misent pourtant sur un « oui » à leurs propositions au référendum de dimanche. Cette fois-ci, leur erreur pourrait être fatale.
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Jean-Claude Juncker est en campagne. Depuis lundi matin, il milite pour le « oui » au référendum qui doit statuer sur les dernières « propositions » des créanciers à la Grèce – non sans avoir critiqué au préalable cette initiative démocratique d'Alexis Tsipras, pourtant obligé de s'en remettre à ses électeurs tant la feuille de route que les créanciers veulent faire passer est aux antipodes de ce pour quoi il a été élu. Le président de la commission européenne a-t-il seulement conscience de ce qu'il fait ? C'est précisément par ce type d'ingérences, incessantes depuis le début de la crise en Grèce, que les dirigeants européens se sont mis les Grecs à dos. Car les Grecs n'ont pas seulement vécu cinq années d'austérité dévastatrices pour les classes moyennes, ils ont aussi été humiliés, infantilisés et accusés de tous les maux par des chefs d’État, des représentants des institutions européennes et du FMI, ainsi qu'une certaine presse qui n'a de cesse, en Allemagne mais aussi en France, d'entretenir les stéréotypes et de chercher à monter les peuples européens les uns contre les autres.
L’arrivée au pouvoir de Xi Jinping il y a près de dix ans a été marquée par un durcissement du contrôle du débat public en Chine, en particulier sur les réseaux sociaux. Les critiques de la politique « zéro Covid » ou de la guerre déclenchée en Ukraine par l’allié russe viennent d’en faire les frais.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
Attentats du 13-Novembre : les grands entretiens
— Entretien
Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
L’affaire Patrick Poivre d’Arvor est symptomatique de la culture de l’impunité et de la tolérance sociale qui a longtemps prévalu, notamment dans les entreprises, concernant les comportements sexuels problématiques. Elle est aussi le reflet du chemin qu’il nous reste à parcourir.
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