Rencontre avec Yanis Varoufakis : « Il est temps d’ouvrir les boîtes noires »
Il y a une semaine, l'ex-ministre grec des finances Yanis Varoufakis était en France à l’invitation d’Arnaud Montebourg. J’ai eu la chance de le rencontrer, une occasion de dépasser le personnage-écran, narcissique et provocateur, que les médias ont construit et véhiculé dans le but de le décrédibiliser. C'est un homme chaleureux, ouvert à la discussion et préoccupé non seulement par l'avenir de son pays mais par celui de l'Europe.
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Avec son crâne rasé, sa veste en cuir et ses chemises bleu électrique, il a fait irruption sur les écrans du monde entier comme un personnage d’une série TV, larger than life, une sorte de “House of Cards” à l’européenne au cours de laquelle les formes et les exigences de la délibération démocratique ont été sacrifiées par les médias à la dramaturgie des événements et aux exigences purement narratives de l’intrigue. Dans cette nouvelle saison de la crise grecque, “It’s the romance not the finance” (c’est la romance pas la finance) qui a fait les beaux jours et les audiences de la médiasphère (lire Grèce contre Europe: la guerre des récits). Mais au-delà du personnage-écran, narcissique et provocateur, que les médias ont construit et véhiculé, qui est Yanis Varoufakis ?
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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