Yémen: face aux possibles crimes de guerre de la coalition, Paris se tait
Le très lourd bilan humanitaire des frappes de la coalition intervenant au Yémen sous commandement saoudien, documenté par un rapport de l’ONU publié le 28 août, cause de vifs débats chez certains alliés de Riyad – dont les Américains –, mais guère en France.
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CoupCoup sur coup, deux rapports sont venus rappeler ce qu'humanitaires et diplomates savaient déjà, sans pouvoir l'écrire de manière aussi systématique : si toutes les parties au conflit au Yémen ont possiblement commis des crimes de guerre, la majorité des morts de civils sont imputables aux frappes aériennes de la coalition sous commandement saoudien, engagée dans le conflit depuis 2015. Quant aux enquêtes internes menées par la coalition depuis 2016 pour s'assurer que ses troupes n'ont pas commis de violations des droits de l'homme – volontiers brandies par la France et les États-Unis comme gage de respectabilité de leurs alliés arabes –, elles ne seraient guère dignes de foi.
Depuis plus de 18 ans, la mère d’Éric Ciotti occupe une place dans un hôpital de la vallée de la Vésubie pourtant réservé à des soins de courte durée. Conséquence : la prise en charge est entièrement assumée par la Sécurité sociale, avec au moins 500 000 euros d’économies à la clé pour la famille Ciotti. Le nouveau patron des Républicains n’a pas répondu à nos questions.
Crise des transports, état des lycées franciliens, tensions dans sa majorité : la présidente de la région Île-de-France vit une séquence politique difficile. Fragilisée par son score à la présidentielle, l’élue LR doit également gérer une relation conflictuelle avec ses partenaires, au premier rang desquels l’État.
Malgré un rapport d’inspection accablant sur l’avionneur Dassault mené par l’Agence française anticorruption, qui pointe cinq violations de la loi et des indices de corruption en Inde, l’agence n’a proposé aucune sanction et n’a pas alerté la justice.
par Yann Philippin
Retraites : la nouvelle réforme de Macron
— Analyse
En contrepartie du recul de l’âge de départ à la retraite, le gouvernement promet que les pensions minimales équivaudront à 85 % du Smic. Mais cette mesure ne vaudra que pour les carrières complètes, et ne devrait s’appliquer intégralement que pour très peu de personnes.
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