Alors que la résistance s’organise aux États-Unis contre le décret raciste interdisant l’accès au pays aux ressortissants de sept pays, le site Contre-attaques publie une traduction d’un article du journaliste Glenn Greenwald, initialement paru sur le site The Intercept, dans lequel il décrypte les motivations du texte qui s'inscrivent en réalité dans une histoire plus large.
L'accèsL'accès aux États-Unis a été restreint aux ressortissants de sept pays selon un décret signé par le nouveau président des États-Unis, Donald Trump. Le journaliste Glenn Greenwald décrypte les ressorts sous-tendant ce texte et en pointe les contradictions. « La seule justification donnée, et ce de manière ostensible, pour expliquer ce décret – à savoir la nécessité de maintenir à distance les musulmans extrémistes – ne tient absolument pas debout. Les pays qui ont produit et soutenu le plus grand nombre de terroristes anti-US – l’Arabie saoudite, l’Égypte, le Qatar et les Émirats arabes unis – ne sont pas inquiétés car les régimes tyranniques qui sont à leurs têtes sont de proches alliés des États-Unis. À l’inverse, les sept pays visés par le décret – Syrie, Irak, Libye, Somalie, Iran, Soudan et Yémen – n’ont rien produit de tel », peut-on lire dans ces lignes. La diabolisation des musulmans et les guerres interminables menées par les différents dirigeants des États-Unis ont préparé le terreau pour une telle mesure, argumente aussi l'auteur.