Dossier Algérie, une société en dissidence

France-Algérie, un livre d’histoire partagée

Raconter l’histoire de l’Algérie coloniale, de la conquête militaire de 1830 à la guerre d’indépendance de 1962, en faisant appel à des chercheurs venus des deux côtés de la Méditerranée : c’est le pari d’un ambitieux récit collectif publié aujourd’hui, simultanément en France et en Algérie. Avec extrait en PDF.

France-Algérie: hommage à Frantz Fanon

Podcast

Il y a cinquante-et-un ans tout juste, Aimé Césaire rendait hommage à Frantz Fanon, ce Martiniquais qui, après avoir combattu pour la France Libre, avait rejoint la cause indépendantiste algérienne

En Algérie, l’anniversaire de l’indépendance est célébré «en cachette»

L'opacité qui entoure les préparatifs et le calendrier des festivités prévues par le gouvernement laisse la presse algérienne dubitative. « Le pouvoir algérien a gâché notre fête », estime même le directeur du site d'information Tout sur l'Algérie.

Pour une fraternité franco-algérienne

Parti pris

Il est temps de regarder l’histoire en face et de réconcilier les mémoires. C’est en retrouvant avec lucidité sa part algérienne que la France retrouvera le chemin du monde dans une fraternité réinventée.

Les moines de Tibéhirine auraient été tués par l’armée algérienne

L'affaire des moines de Tibéhirine, ces sept religieux français enlevés par des islamistes algériens en mars 1996 et retrouvés décapités quelques semaines plus tard, vient de connaître un rebondissement spectaculaire. Mediapart peut révéler le contenu de la déposition d'un témoin-clé : l'attaché de défense en poste à l'ambassade de France à Alger. Le général François Buchwalter affirme que les moines ont été, comme on le soupçonnait depuis longtemps, victimes d'une bavure commise par l'armée algérienne. Il assure surtout en avoir informé les autorités françaises, qui lui auraient demandé de se taire. Elles ont «observé le black-out demandé par l'ambassadeur» de France, révèle ce militaire de haut rang, qui suggère aussi qu'Alger serait derrière l'assassinat de Mgr Claverie.

Appel pour la reconnaissance officielle de la tragédie du 17 octobre 1961 à Paris

Le massacre de la manifestation pacifique du 17 octobre 1961 fait partie de notre histoire. En partenariat avec l'association Au nom de la mémoire, Mediapart lance, à l'aube du cinquantième anniversaire de l'indépendance de l'Algérie, cet appel pour «une nouvelle fraternité franco-algérienne» fondée sur la vérité, «gage de réconciliation». Pour comprendre ou revisiter l'événement dramatique du 17 octobre 1961, Mediapart propose ici le documentaire de Mehdi Lallaoui, Le silence du fleuve; là dix-sept contributions d'écrivains; enfin une étude des racines policières de cette répression raciste.

17 octobre 1961 : une mémoire à vif

Dossier

Le 17 octobre 1961, la police française massacrait les Algériens manifestants à Paris contre le couvre-feu. Cinquante ans plus tard, le 17 octobre 2011, François Hollande, président de la République, a reconnu « la sanglante répression » dont ont été victimes « des Algériens qui manifestaient pour le droit à l’indépendance ». Pourtant, comme le prouvent des archives inédites de la présidence de la République, consultées par Mediapart, Charles de Gaulle et l’Élysée ont tout su — et très vite — de ce crime d’État. Le président a même demandé par écrit que les « coupables » soient poursuivis. Mais le massacre restera à jamais impuni, judiciairement et politiquement.

La polémique sur le film «Hors la loi»: au pays de l'histoire officielle

Parti pris

Mediapart montre que la campagne lancée contre le film Hors la loi de Rachid Bouchareb, présenté à Cannes, consacré notamment aux émeutes du 8 mai 1945 en Algérie, a reçu l'aval du gouvernement...