Nour Elassy a 22 ans, elle est journaliste, écrivaine et poétesse. Ibrahim Badra a 23 ans, il est journaliste et défenseur des droits humains. Tous·tes deux ont entamé cette chronique depuis la bande de Gaza, sous la menace de la guerre génocidaire que mène Israël. Mediapart leur a demandé de raconter leur quotidien pour témoigner de ce que vit la population palestinienne.
Depuis le 11 juillet, Nour Elassy et Ibrahim Badra ont trouvé refuge en France et y poursuivent leur chronique.
Désormais réfugiée à Paris, la journaliste et écrivaine palestinienne Nour Elassy déplore « un deuil sélectif » en France, où toute solidarité avec la Palestine est frappée du soupçon tandis que le soutien à l’Ukraine est encouragé.
Les récentes arrivées de nourriture n’ont rien changé à la situation de famine, constate dans sa chronique le journaliste et traducteur Ibrahim Badra. Et les Palestiniens se battent seuls face à l’expansionnisme israélien.
Le journaliste et traducteur Ibrahim Badra lance un énième appel au monde, alors que la famine ravage la bande de Gaza. « Que devrions-nous faire ? Quelqu’un peut-il me répondre ? », écrit-il.
La journaliste et poétesse palestinienne Nour Elassy vient d’être évacuée de Gaza. Dans sa nouvelle chronique écrite à Paris, elle raconte la douleur extrême de quitter les siens ainsi que son périple jusqu’à la France. Elle fait une promesse : venger Gaza.
Dans sa chronique, le journaliste et traducteur Ibrahim Badra décrit le vertige des Gazaouis devant les massacres qu’ils subissent depuis plus d’un an et demi. « Massacre », un mot devenu banal, quotidien, mais qui laisse des traces indélébiles dans les corps et dans les âmes.
Dans sa nouvelle chronique depuis Gaza, l’écrivaine et journaliste palestinienne Nour Elassy raconte comment le génocide s’attaque aussi aux enfants à naître. Elle dénonce « une guerre contre l’utérus », « un effacement biologique ».
Le journaliste et traducteur Ibrahim Badra raconte, dans sa nouvelle chronique, le quotidien à Khan Younès : chaque jour, chercher de l’eau et de la nourriture. Un nouvel ordre d’évacuation menace son quartier. Il rend hommage aux lentilles.
Coupée du monde du 10 au 15 juin, et aussi la semaine précédente, la bande de Gaza retrouve un semblant de connexion internet et cellulaire. Dans sa chronique, Nour Elassy évoque cet effacement, cette autre arme d’Israël pour « tuer dans le noir ».
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Dans sa nouvelle chronique, la jeune journaliste et poétesse palestinienne Nour Elassy dit sa douleur ainsi que celle de sa génération de penser aujourd’hui à l’impensable : quitter Gaza. Car, en détruisant tous les possibles, Israël a d’ores et déjà réussi son plan d’expulsion forcée.
Ibrahim Badra, traducteur à Gaza, livre la chronique de ses déplacements incessants, avec son frère et sa mère, au rythme des ordres d’évacuation de l’armée israélienne. Une errance sans fin où il faut tout laisser derrière soi.
La journaliste et poétesse Nour Elassy livre sa première chronique depuis la bande de Gaza, où elle est née. Épuisée par les deuils, la famine et les exils forcés, elle rêve désormais de partir. Et appelle le monde au secours.