Chronique de Gaza Chronique

L’espoir meurt à nouveau, dans une langue que seule Gaza parle

Dans sa chronique, le journaliste et traducteur Ibrahim Badra décrit le vertige des Gazaouis devant les massacres qu’ils subissent depuis plus d’un an et demi. « Massacre », un mot devenu banal, quotidien, mais qui laisse des traces indélébiles dans les corps et dans les âmes.

Ibrahim Badra

Khan Younès (Gaza).– Dois-je commencer par les moments où j’ai perdu espoir ou par ceux où je l’ai retrouvé, où j’ai pu rêver d’un avenir ? Dois-je commencer par le triste spectacle d’enfants sans abri errant dans les rues à la recherche de restes de nourriture, ou par le déchirement insoutenable d’une mère qui a attendu quinze ans avant de pouvoir avoir un enfant, et qui l’a perdu ?

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