Depuis le mois de mars 2023, trois procureurs ont mis en accusation l’ancien président des États-Unis. Dans quatre affaires : celle des documents confidentiels retrouvés dans ses résidences privées ; celle de l’attaque du Capitole le 6 janvier 2021 ; celle des paiements secrets versés à l’actrice porno Stormy Daniels; et enfin celle de la tentative de retournement du résultat de l’élection présidentielle de 2020 dans l’État de Géorgie.
Retrouvez dans ce dossier tous nos articles sur les poursuites contre Donald Trump.
Le président élu, reconnu coupable en mai de 34 chefs d’accusation dans l’affaire de l’achat du silence de la star du X en 2016, a été dispensé de peine vendredi. Il devient tout de même le premier président élu de l’histoire des États-Unis à écoper d’une sanction pénale.
La Cour suprême des États-Unis, à majorité conservatrice, a encore retardé lundi 1er juillet le procès fédéral de Donald Trump, par une décision qui rend virtuellement impossible la tenue de ce procès avant l’élection de novembre.
À Manhattan, les jurés sont parvenus à un verdict unanime en moins de 48 heures. Jeudi 30 mai, Donald Trump a été reconnu coupable de 34 chefs d’accusation pour avoir influencé l’élection de 2016 en soudoyant une actrice porno avec laquelle il aurait eu une liaison. Une condamnation historique, à six mois de l’élection présidentielle.
L’audition de Michael Cohen, ancien avocat et « fixeur » de Donald Trump, a montré les limites du premier procès au pénal de l’ex-président, qui risque quatre ans de prison dans cette affaire. Ironiquement, Michael Cohen comme Donald Trump brillent par leurs mensonges à répétition.
Accusé d’avoir influencé l’élection de 2016 en achetant le silence d’une actrice porno avec laquelle il aurait eu une liaison, l’ancien président comparaît depuis lundi devant un tribunal de Manhattan. Un procès sans précédent qui pourrait jouer dans ses chances de réélection en novembre prochain.
Le mouvement #MeToo s’est invité, jeudi 25 janvier, dans la campagne présidentielle américaine. Déjà condamné pour agression sexuelle au civil en mai dernier, Donald Trump a comparu à New York pour avoir en plus diffamé celle qui l’a accusé, la journaliste E. Jean Carroll.
L’ancien président américain et candidat pour succéder à Joe Biden, jugé pour avoir gonflé de manière colossale durant les années 2010 la valeur des actifs de la Trump Organization, a dénoncé jeudi une « ingérence politique », une « chasse aux sorcières » et un « procès très injuste ».
Accusé d’avoir fraudé les banques et les assureurs pendant plus de dix ans, l’ancien président Donald Trump s’est longuement défendu à la barre lundi 6 novembre. En jeu : son image de magnat de l’immobilier, et surtout son avenir politique bâti précisément autour du succès de son empire.
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Alors qu’il s’est rendu à la justice de Géorgie, jeudi 24 août, pour être formellement arrêté pour la quatrième fois dans le cadre d’une affaire pénale, l’ancien président républicain joue avec le feu, et avec les institutions, pour sauver sa peau.
Alors que la campagne de ses rivaux, au premier rang desquels le gouverneur de Floride Ron DeSantis, patine, les ennuis judiciaires de Donald Trump lui permettent d’acquérir une stature de « martyr de la droite », analyse l’universitaire Tamara Boussac. Entretien.
Pour tenter de saisir ce qui se joue dans les différentes poursuites judiciaires dont Donald Trump fait l’objet, il est intéressant de se pencher sur un procès des années 1930 : celui de l’ex-ministre des finances et banquier Andrew Mellon, poursuivi pour évasion fiscale. Entretien avec l’historien Romain Huret.
Donald Trump inculpé jusqu’au cou mais favori des primaires républicaines, des procès en pleine campagne, un président sortant, Joe Biden, gêné par les ennuis judiciaires de son fils Hunter… L’élection de 2024 s’annonce dominée par les affaires.
Pour poursuivre Donald Trump, accusé d’avoir voulu renverser le résultat électoral dans l’État de Géorgie lors de la présidentielle de novembre 2020, la justice a eu recours à une loi que l’un de ses complices désignés, son avocat personnel Rudy Giuliani, avait utilisée pour combattre la mafia à New York dans les années 1980. Et qui permet de dresser le « portrait complet du mode de fonctionnement d’une entreprise du genre d’une organisation criminelle familiale ».
L’ancien président est accusé d’avoir tenté de renverser l’élection présidentielle de 2020. La procureure invoque notamment la loi sur l’extorsion et l’association de malfaiteurs, qui s’applique en général à la criminalité organisée.
L’actuel favori des primaires républicaines est notamment inculpé pour « complot à l’encontre de l’État américain » et « atteinte aux droits électoraux ». Le procureur spécial Jack Smith demande un « procès sans délai ».
Les procureurs fédéraux ont alourdi jeudi les charges pesant sur Donald Trump dans l’affaire de sa gestion négligente de documents confidentiels pour laquelle il est inculpé, lui reprochant d’avoir essayé de supprimer des images de vidéosurveillance qui intéressaient les enquêteurs.