Les élections du 22 octobre se tiennent quarante ans après le retour de la démocratie. Mais le candidat sorti en tête des primaires Javier Milei propose de nommer au poste de vice-présidente Victoria Villarruel, fille de militaires qui nie l’ampleur des crimes de la dictature. Le mouvement des droits humains s’insurge.
À une semaine de l’élection présidentielle, décryptage de la campagne de Javier Milei, le candidat « anarcho-capitaliste » autoproclamé, avec l’universitaire Nadia Tahir, spécialiste des mémoires de la dictature argentine.
Des manifestations féministes se sont déroulées partout en Argentine, jeudi 28 septembre, à trois semaines d’une présidentielle marquée par la poussée du candidat d’extrême droite Javier Milei. « Pour conjurer la peur, il faut encore plus de féminisme », préviennent les manifestantes. Reportage à Buenos Aires.
Alors que l’Argentine pourrait élire un président d’extrême droite en octobre, entretien avec Verónica Gago, l’une des animatrices du mouvement Ni Una Menos à Buenos Aires, sur la riposte en cours depuis le camp féministe.
Le candidat libertarien à la présidence argentine, Javier Milei, fait de la dollarisation de l’économie argentine le fer de lance de sa campagne. Sa proposition radicale est cependant fort risquée.
Javier Milei a obtenu 30,6 % des voix aux primaires de la présidentielle argentine. L’homme est une création médiatique qui défend une marchandisation à l’extrême de la société. Son caractère provocateur a séduit une société fatiguée par les échecs de ses élites.
Lors des primaires des élections présidentielles du 22 octobre prochain, le candidat libertarien anti-système Javier Milei est arrivé en tête avec plus de 30 % des voix, à la surprise générale. C’est une lourde défaite pour le kirchnérisme qui n’arrive qu’en troisième position.
Une réforme favorable aux entreprises extractivistes a déclenché une intense mobilisation dans la province de Jujuy, frontalière avec la Bolivie. Ce mouvement social fortement réprimé est suivi de près dans toute l’Argentine, à quatre mois de la présidentielle.