En Argentine, le péril Milei

Argentine : au cœur de la campagne présidentielle, l’influente avocate qui nie les crimes de la dictature

Les élections du 22 octobre se tiennent quarante ans après le retour de la démocratie. Mais le candidat sorti en tête des primaires Javier Milei propose de nommer au poste de vice-présidente Victoria Villarruel, fille de militaires qui nie l’ampleur des crimes de la dictature. Le mouvement des droits humains s’insurge.

Ludovic Lamant

Buenos Aires (Argentine).– À Santiago del Estero, dans le nord de l’Argentine, le premier débat présidentiel touche à sa fin. En clôture, les cinq candidat·es sont invité·es à parler des droits humains et de la démocratie. Depuis son pupitre tout à droite sur la scène, l’économiste libertarien Javier Milei se lance et s’en prend à une vision « borgne » de l’Histoire.

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