Le 1er mai, un bus s’est renversé dans la région de Huelva, au sud de l’Espagne. À son bord, des ouvrières agricoles marocaines qui se rendaient au travail, dont l’une a perdu la vie. Mediapart est allé à la rencontre des rescapées, qui dénoncent des conditions de travail infernales.
À l’approche d’élections locales le 28 mai en Espagne, Mediapart a arpenté la Castille-et-León, la seule région du royaume codirigée par Vox. Le parti d’extrême droite y impose ses thèmes à l’agenda et bataille contre les syndicats. Mais des résistances citoyennes voient aussi le jour.
De l’exhumation de la dépouille de Primo de Rivera à la bataille de communication entre deux grands clubs de football sur leur proximité avec le franquisme, l’Espagne continue d’exposer en grand ses traumas mémoriels.
Les gauches espagnoles avaient promis de réformer une « loi bâillon » adoptée par la droite en 2015, accusée de réduire la liberté d’expression ou encore de protéger les policiers qui commettraient des violences. Mais un vote mardi à Madrid a douché les espoirs de la société civile.
Depuis octobre, une loi sur les violences sexuelles, texte phare du premier ministre socialiste Pedro Sánchez a entraîné, de manière involontaire, des réductions de peines profitant à certaines personnes détenues pour délits sexuels. La coalition se déchire sur une éventuelle révision.
La Guareña est une région d’Espagne accidentée, où souffle le vent et où il ne pleut quasiment pas. La population vieillit tandis que la terre devient de plus en plus aride. Avec une économie basée sur l’agriculture et l’élevage, il n’y a aucune perspective de changement. À travers un récit photographique personnel, Javier Arcenillas compose des diptyques qui confrontent les visages des habitants et des paysages représentant la course du soleil. Ce travail a reçu le prix ISEM attribué à un travail documentaire en cours par le festival ImageSingulières de Sète, l’ETPA de Toulouse et Mediapart.