Aux États-Unis, le score de Trump auprès des femmes pourrait être historiquement bas. En Europe, plusieurs formations d’extrême droite, comme en France ou en Autriche, ont résorbé les différences entre les genres au moment du vote. Question de stratégies.
Le premier ministre hongrois a présenté aux eurodéputés, mercredi 9 octobre, le programme de sa présidence du Conseil de l’Union européenne. Son discours a galvanisé les groupes d’extrême droite et illustré leurs divergences sur l’attitude à avoir envers la Russie.
Cinq ans après avoir connu la débâcle, l’extrême droite autrichienne a signé un succès historique aux législatives dimanche, mais sans garantie de pouvoir gouverner.
Longtemps rejeté par les électrices, le parti d’extrême droite FPÖ, favori des élections législatives du 29 septembre, est parvenu, en quelques années, à être presque aussi populaire chez les femmes que chez les hommes, sans véritablement se transformer.
Les sociaux-démocrates arrivent en tête de l’élection régionale du Brandebourg, à l’est de l’Allemagne, considérée comme un test pour la coalition gouvernementale au pouvoir. Mais ils sont talonnés par l’AfD, le parti d’extrême droite. Les Verts décrochent et l’Alliance Sahra Wagenknecht confirme sa percée.
La droite a adopté jeudi au Parlement européen une résolution sur le Venezuela coécrite avec des groupes d’extrême droite, mettant en minorité gauches et libéraux. Une première pour le mandat qui s’ouvre, révélatrice de l’effritement du « cordon sanitaire ».
Les rumeurs sur l’octroi d’une vice-présidence de la future Commission à un proche de Giorgia Meloni inquiètent les gauches à Bruxelles. Ursula von der Leyen a reporté ses annonces pour calmer le jeu. Mais le risque d’une alliance des droites et des extrêmes droites ressurgit.
L’AfD, le parti d’extrême droite, est arrivée en tête en Thuringe et deuxième de peu en Saxe. La coalition fédérale sortante a été durement sanctionnée, tandis que l’irruption du parti de Sahra Wagenknecht complique le jeu politique allemand.
Samedi 31 août, des milliers de personnes ont parcouru les rues de la capitale de la Saxe, lors d’un défilé au rythme de la musique techno et des slogans antifascistes. Les organisateurs ont appelé la foule à se mobiliser pour le scrutin régional de ce dimanche, où l’extrême droite pourrait réaliser un score important.
Après avoir lancé son propre parti en début d’année et forte d’un bon score aux Européennes, l’ancienne dirigeante du parti de gauche Die Linke cherche à conforter sa place de troisième force politique dans l’est de l’Allemagne, notamment lors de l’élection régionale en Saxe dimanche. Avec un discours qui ratisse large, de la gauche à l’extrême droite.
En Thuringe, Saxe et Brandebourg, l’AfD fait la course en tête pour les régionales de septembre. Comme le parti de Sahra Wagenknecht, elle attaque l’aide militaire à l’Ukraine. Au point que Berlin envisage de geler celle-ci dès 2025. Reportage dans une Thuringe déboussolée.
Alors que les autorités britanniques s’attendaient à des centaines de rassemblements d’extrême droite, les manifestants antiracistes étaient bien plus nombreux et la majorité des rassemblements n’ont pas été perturbés.
Plusieurs soulèvements ont agité l’île britannique, après l’instrumentalisation d’une attaque au couteau dans l’ouest de l’Angleterre le 29 juillet dernier. L’extrême droite violente et le nouveau parti du brexiteur Nigel Farage, Reform UK, sont à la manœuvre. Plus de 250 individus ont été arrêtés.
Le parti d’extrême droite et ses alliés n’ont obtenu aucun poste de présidence, mardi, au sein des commissions parlementaires. Le groupe mené par Jordan Bardella continue de buter sur le cordon sanitaire visant à exclure ses 84 députés des postes d’influence.
Les eurodéputés ont maintenu mardi 16 juillet un cordon sanitaire autour d’une partie de l’extrême droite, douchant les espoirs des Patriotes pour l’Europe, le nouveau groupe dirigé par le patron du RN, d’obtenir des postes de vice-présidents.