Après avoir lancé son propre parti en début d’année et forte d’un bon score aux Européennes, l’ancienne dirigeante du parti de gauche Die Linke cherche à conforter sa place de troisième force politique dans l’est de l’Allemagne, notamment lors de l’élection régionale en Saxe dimanche. Avec un discours qui ratisse large, de la gauche à l’extrême droite.
En Thuringe, Saxe et Brandebourg, l’AfD fait la course en tête pour les régionales de septembre. Comme le parti de Sahra Wagenknecht, elle attaque l’aide militaire à l’Ukraine. Au point que Berlin envisage de geler celle-ci dès 2025. Reportage dans une Thuringe déboussolée.
Alors que les autorités britanniques s’attendaient à des centaines de rassemblements d’extrême droite, les manifestants antiracistes étaient bien plus nombreux et la majorité des rassemblements n’ont pas été perturbés.
Plusieurs soulèvements ont agité l’île britannique, après l’instrumentalisation d’une attaque au couteau dans l’ouest de l’Angleterre le 29 juillet dernier. L’extrême droite violente et le nouveau parti du brexiteur Nigel Farage, Reform UK, sont à la manœuvre. Plus de 250 individus ont été arrêtés.
Le parti d’extrême droite et ses alliés n’ont obtenu aucun poste de présidence, mardi, au sein des commissions parlementaires. Le groupe mené par Jordan Bardella continue de buter sur le cordon sanitaire visant à exclure ses 84 députés des postes d’influence.
Les eurodéputés ont maintenu mardi 16 juillet un cordon sanitaire autour d’une partie de l’extrême droite, douchant les espoirs des Patriotes pour l’Europe, le nouveau groupe dirigé par le patron du RN, d’obtenir des postes de vice-présidents.
Le pays de Viktor Orbán offre l’exemple le plus abouti dans le monde occidental d’un national-conservatisme irréductible. Pris en modèle tant par les républicains aux États-Unis que par le RN en France. « Make Europe Great Again » est son slogan pour la présidence de l’UE qui démarre.
Les infractions liées à l’extrémisme de droite ont augmenté de 30 % en 2023, selon les services de renseignement autrichiens. Une situation qui inquiète, alors que l’extrême droite a remporté les élections européennes. Et se prépare en favorite aux législatives de septembre.
Nigel Farage, qui a pris les rênes du parti Reform UK et se veut la surprise des élections législatives anticipées du 4 juillet, est candidat dans la ville balnéaire de Clacton-on-Sea. Mais il est rattrapé par les propos racistes et homophobes de ses militants.
Une journaliste du site italien Fanpage s’est infiltrée au sein du mouvement de jeunesse de la première ministre Giorgia Meloni. Son enquête vidéo montre le vrai visage de ces jeunes : derrière une façade respectable, la Gioventù nazionale célèbre le fascisme.
Dans des pays comme l’Allemagne, l’Autriche, les Pays-Bas, l’Italie ou la France, où l’extrême droite a grimpé lors du scrutin du 9 juin, la question migratoire a été largement instrumentalisée, sur fond de désinformation et de discours de haine.
De part et d’autre des Alpes, les deux partis d’extrême droite mènent des campagnes différentes, reflets de positions institutionnelles dissemblables. Mais c’est le même objectif de « respectabilisation » qui en est le ressort.
Partout en Europe, durant la campagne électorale, les extrêmes droites ont réussi à mettre à l’agenda politique leurs obsessions identitaires. Retour sur cette dynamique apparente et sur les risques qu’elle fait peser sur le futur Parlement européen.
Les extrêmes droites sont annoncées en progression aux élections européennes du 9 juin. Mais ces partis ont souvent voté en ordre dispersé, signe de leur cacophonie et de leur difficulté à travailler de concert. Mediapart a passé en revue les votes de leurs 153 députés sur dix textes décisifs du mandat écoulé.
Matteo Salvini a nommé le très controversé général à la tête de sa liste pour les élections européennes en Italie centrale. Suspendu de ses fonctions militaires après la publication d’un pamphlet raciste et homophobe, il défend le slogan de la Ligue : « Plus d’Italie, moins d’Europe ».