Après une traversée du désert, le FPÖ a renoué avec le succès lors de scrutins régionaux, comme dimanche 23 avril à Salzbourg. Le parti pourrait remporter les élections législatives l’année prochaine.
Le scandale de corruption en cours a laissé une vice-présidence vacante. Lors du vote pour la pourvoir, une candidate d’extrême droite a obtenu 185 voix. Un score massif et inédit, qui prouve la porosité entre droites et extrêmes droites dans l’UE. C’est un social-démocrate qui l’a emporté.
La nouvelle première ministre d’Italie, Giorgia Meloni, a prêté serment ce samedi. La dirigeante d’extrême droite a nommé le gouvernement le plus à droite de l'histoire de la République italienne, sous les applaudissements des autorités européennes.
Comparée au Rassemblement national, l’extrême droite francophone fait pâle figure en Belgique. Les tentations xénophobes et autoritaires sont pourtant bien présentes. Un paradoxe qui s’explique par une offre médiocre et une forte société civile.
La victoire du post-fascisme n’a surpris personne en Italie, où l’extrême droite s’est installée dans le paysage politique et médiatique depuis des décennies. Le « centre-gauche », impuissant et sans repères, porte une lourde responsabilité dans cette banalisation. Aujourd’hui, seules quelques rares organisations de jeunesse tentent de bousculer l’atonie générale qui s’est emparée de la péninsule.
Stefano Palombarini, économiste à l’université Paris VIII et auteur d’ouvrages sur le tournant néolibéral en Italie, revient sur les résultats des élections italiennes. Ceux-ci ouvrent sans doute un nouveau chapitre de la crise structurelle du pays.
La victoire de la droite et de l’extrême droite en sièges cache une stabilité de son électorat. Le pays n’a pas tant viré à droite sur le plan électoral que dans une apathie et une dépolitisation dont le post-fascisme a su tirer profit.
Le parti de Giorgia Meloni a largement dominé les élections italiennes du 25 septembre. La coalition de droite devrait obtenir une majorité absolue au Parlement. Le résultat de décennies de confusionnisme et de banalisation du fascisme dans lesquels se sont fourvoyés tous les mouvements politiques de la péninsule.
Dimanche, les Italiens votent pour renouveler leur Parlement. Une élection décisive qui conclut une campagne morne mais pourrait porter l’extrême droite au pouvoir. Tour d’horizon des programmes et des enjeux.
Relégué au second plan, le sujet de l’immigration a été accaparé par le « centre-droit », sans que la gauche ne parvienne à insuffler un élan pour une société plus égalitaire.
Dans la ville lombarde au nord de Milan, jadis place forte de la gauche ouvrière, l’extrême droite italienne tisse sa toile et utilise désillusions et inquiétudes.
L’Italie élit députés et sénateurs ce dimanche. La première femme à gouverner l’Italie pourrait bien être Giorgia Meloni, présidente d’un parti d’extrême droite nostalgique de Mussolini. Va-t-on vers un séisme politique en Italie et en Europe ? Notre émission « À l’air libre » avec Romaric Godin (Mediapart), la journaliste Cécile Debarge et la romancière Hélène Frappat.
L’historienne Stéfanie Prezioso explique ce qui a rendu probable l’accès d’une post-fasciste à la tête du gouvernement italien. De Berlusconi en « docteur Frankenstein » au confusionnisme propagé par le Mouvement Cinq Étoiles, en passant par le drame des gauches, elle revient sur plusieurs décennies qui ont préparé le pire.
Alors que la victoire lui semble acquise lors des élections législatives du 25 septembre, la coalition de droite et d’extrême droite italienne paraît désormais plus préoccupée par la concurrence interne entre ses membres.
L’élection italienne du 25 septembre prochain, qui pourrait aboutir à l’avènement de la cheffe du parti post-fasciste, est en grande partie déterminée par son cadre institutionnel. Tour d’horizon de la loi électorale et des processus de nomination du président du Conseil transalpins.
Le succès électoral du parti d’extrême droite Démocrates de Suède et celui à venir de Fratelli d’Italia sont salués au Rassemblement national comme à Reconquête. En Suède comme en Italie, l’extrême droite a trouvé un accord avec la droite conservatrice. En France, la digue persiste... pour l’instant.