L’Europe rongée par les extrêmes droites

La Roumanie repart en campagne après l’exclusion du favori d’extrême droite

La disqualification controversée de Călin Georgescu pourrait profiter à un autre candidat d’extrême droite, George Simion, à l’approche de la présidentielle du 4 mai. Mais des candidats autoproclamés indépendants espèrent aussi tirer leur épingle du jeu.

Ludovic Lamant

Lors de son retentissant discours à Munich (Allemagne) en février, J. D. Vance a braqué les projecteurs du monde entier sur la politique roumaine. Devant un parterre de responsables européens, le vice-président des États-Unis avait critiqué la décision de Bucarest d’annuler le scrutin présidentiel du 24 novembre, « sur la base des faibles soupçons d’une agence de renseignement ». Avant d’asséner : « [Si] votre démocratie peut être détruite avec quelques centaines de milliers de dollars de publicité numérique d’un pays étranger, alors elle n’était pas très forte. »

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter