La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, n’a pas exclu de travailler avec la post-fasciste italienne Giorgia Meloni, lors d’un débat jeudi 23 mai à Bruxelles. À deux semaines des élections, la question des alliances avec l’extrême droite se fait de plus en plus pressante.
En annonçant qu’il ne siégera plus avec l’AfD, son allié allemand, le Rassemblement national a lancé la recomposition des groupes d’extrême droite au Parlement européen, qui risque de durer tout l’été. Le RN devra trouver de nouveaux alliés pour conserver un groupe.
Alors que le parti d’extrême droite espagnol lance ce dimanche sa campagne des européennes à Madrid, en compagnie de Marine Le Pen et de Javier Milei, entretien avec le politiste Guillermo Fernández-Vázquez. Pour lui, Vox peine à sortir de la mauvaise passe née du résultat des législatives de 2023.
Le parti d’extrême droite Vox a lancé sa campagne dimanche 19 mai en présence, outre Marine Le Pen, du président argentin Javier Milei, du Chilien Kast, un nostalgique de Pinochet, ou encore de proches de Trump. Cette « alliance mondiale de patriotes », traversée de nombreuses divisions, a tenté de se retrouver derrière des adversaires communs, le « socialisme » et le « wokisme ».
Plusieurs affaires mettent en lumière le rôle de l’AfD comme pôle politique d’une nébuleuse d’extrême droite violente. Pourtant, le parti s’accroche à sa ligne antisystème en espérant que, le 9 juin, une part grandissante de l’électorat optera pour la protestation aveugle.
Au terme de six mois de négociations difficiles, les Pays-Bas sont sur le point de se doter d’un gouvernement inédit : une coalition à quatre, qui intègre l’extrême droite de Geert Wilders, l’allié de Marine Le Pen, aux côtés du VVD, le partenaire libéral des macronistes au Parlement européen.
Un pays peut-il se remettre d’une expérience à l’extrême droite ? Un peu moins de cinq mois après sa prise de fonction, la coalition proeuropéenne au pouvoir à Varsovie a commencé à revenir sur certaines réformes, comme celle de l’audiovisuel, mais achoppe sur d’autres.
L’écrivain antifasciste Antonio Scurati a été déprogrammé d’une émission sur la télévision publique italienne. Un épisode de plus d’une guerre pour le contrôle des médias menée par l’extrême droite transalpine depuis l’arrivée au pouvoir de Giorgia Meloni.
La cheffe du gouvernement italien poursuit en justice l’historien Luciano Canfora pour diffamation. Ce dernier l’avait qualifiée de « néonazie dans l’âme », en avril 2022. Ces derniers mois, les attaques contre la liberté d’expression se sont multipliées dans la péninsule.
La coalition des droites l’a emporté de justesse lors des législatives, dimanche 10 mars au Portugal, sans majorité absolue pour gouverner. Le leader de l’extrême droite André Ventura, qui a obtenu plus d’un million de voix, réclame d’entrer dans un exécutif de coalition.
Mediapart a suivi les derniers jours de campagne d’André Ventura, qui veut « nettoyer le Portugal » de la corruption et des migrants. À l’issue des législatives organisées ce dimanche 10 mars, l’allié de Marine Le Pen rêve de gouverner en coalition avec la droite traditionnelle.
Après la démission surprise d’António Costa, la droite portugaise espère mettre un terme, dimanche 10 mars, aux huit années de règne du Parti socialiste. Mais la poussée annoncée de l’extrême droite rend les équilibres incertains.
Le Rassemblement national lance sa campagne pour les européennes, dimanche à Marseille. Retour sur le bilan anémique de Jordan Bardella, la tête de liste du parti d’extrême droite, au Parlement de Strasbourg depuis cinq ans.
Mardi 27 février, les eurodéputés ont voté une loi actant la restauration d’au moins 20 % des écosystèmes d’ici à 2030. À trois mois des élections européennes, ce texte a été largement détricoté après une vaste offensive anti-écologiste de la droite et de l’extrême droite.
Marion Maréchal a annoncé mercredi 7 février un accord entre son parti, Reconquête, et le groupe de Giorgia Meloni au Parlement européen : un revers pour Marine Le Pen, qui peine toujours autant à renforcer l’influence de ses troupes à Strasbourg.
La chercheuse Estelle Delaine a enquêté sur les eurodéputés du parti d’extrême droite. Elle montre comment leurs intérêts, et leurs dispositions sociologiques, les ont conduits à s’intégrer facilement à « l’entre-soi » de Bruxelles et Strasbourg.