La première ministre a lancé en novembre une réforme de la loi fondamentale prévoyant l’élection directe du chef du gouvernement. Revanche historique de l’extrême droite italienne, le projet ne fait pourtant pas l’unanimité dans son camp.
Jordan Bardella participait en Italie à un grand meeting des extrêmes droites européennes, aux côtés d’alliés radicaux aux discours transphobes et complotistes, bien loin de la stratégie de normalisation du Rassemblement national.
Après la victoire aux dernières législatives du parti d’extrême droite de Geert Wilders qui a réclamé la fermeture des mosquées ou l’interdiction du Coran, certains musulmans ont décidé de quitter de pays. D’autres estiment que ces mesures anticonstitutionnelles ne verront jamais le jour.
Dans la ville industrielle de Velsen, à l’ouest du pays, le PVV a obtenu 30,22 % des voix aux législatives du 22 novembre. À l’intérieur de ses quartiers cernés par les usines, les habitants ont adhéré au discours anti-immigration du leader d’extrême droite.
La victoire aux élections législatives du parti de Geert Wilders est le résultat de deux décennies de normalisation des discours xénophobes et islamophobes. Le PVV a fini par apparaître comme une option légitime au sein d’un bloc électoral orienté à droite.
Le parti d’extrême droite PVV a remporté 36 sièges sur 150 aux élections générales de mercredi, ce qui fait de lui le premier parti au Parlement néerlandais. Le mouvement eurosceptique et anti-islam a créé la surprise avec une large victoire, mais le poste de premier ministre n’est pas assuré pour son dirigeant Geert Wilders.
Deux jours après la réinvestiture du socialiste Pedro Sánchez à la tête de l’exécutif en Espagne, les droites et extrêmes droites ont encore mobilisé samedi contre le projet de loi d’amnistie pour les indépendantistes catalans. Une cinquantaine de militaires à la retraite appellent à un coup d’État.
Une sixième manifestation s’est déroulée mercredi 8 novembre devant le siège du Parti socialiste, à Madrid. Toute une myriade de groupes d’extrême droite se mobilise, au moment où le socialiste vient de s’accorder avec les indépendantistes catalans, afin de garantir son investiture. Passage en revue.
La coalition centriste et pro-européenne, menée par l’ancien ministre Donald Tusk, a remporté dimanche les élections législatives, mettant fin à huit ans de règne des nationaux-conservateurs du PiS. Un tournant pour le pays.
Les Polonais voteront ce dimanche pour élire leurs parlementaires. Les journalistes et de nombreux acteurs de la société civile redoutent un troisième mandat des nationaux-conservateurs, vu le sort que ceux-ci réservent depuis huit ans aux médias et aux ONG.
Les petites communes de l’est de la Pologne ont été choyées par les nationaux conservateurs du PiS au pouvoir depuis 2015, et comptent bien leur renouveler leur confiance lors des législatives du 15 octobre.
La droite ultraconservatrice du PiS, qui a multiplié les attaques envers l’État de droit depuis son arrivée au pouvoir en 2015, pourrait voir son hégémonie remise en cause à l’issue des législatives du 15 octobre. L’opposition emmenée par l’ancien premier ministre Donald Tusk est en embuscade.
Les résultats des scrutins de dimanche en Bavière et en Hesse le montrent : la République fédérale n’est plus épargnée par la progression rapide de l’extrême droite. Mais les conservateurs de la CDU/CSU sont plus que jamais divisés sur l’attitude à adopter.
Si Éric Zemmour a réhabilité le régime vichyste pendant la présidentielle de 2022, Vox, le parti d’extrême droite espagnol, revisite lui aussi en permanence l’histoire nationale, de la Reconquête au franquisme. Décryptage avec deux historiens, Sophie Baby et Nicolas Sesma.
Au nord de Copenhague, le quartier de Mjølnerparken figure sur la liste des « ghettos » établie chaque année selon des critères controversés. Cette politique, qui a intégré le concept de « non-Occidental » dans le droit danois, est assumée aussi bien à droite qu’à gauche. Sur place, les résidents ne s’en laissent pas conter.
Dans le royaume nordique, les sociaux-démocrates, au pouvoir depuis 2019, poursuivent une politique extrêmement hostile aux réfugiés, lancée par la droite quelques années plus tôt, sous la pression de l’extrême droite. Ce triomphe de la xénophobie est érigé en modèle pour la droite et l’extrême droite françaises.