Remise en cause des états civils de familles homoparentales, pression sur l’institution scolaire ou offensive anti-GPA… La communauté LGBTQI+ d’Italie est une des premières visées par le gouvernement Meloni.
À la suite de notre enquête sur le Fonds de pension volontaire des eurodéputés, les Verts ont déposé un amendement pour le réformer devant le Parlement européen. Il a été rejeté par une courte majorité, constituée principalement de la droite et de l’extrême droite. Dont Jordan Bardella et Brice Hortefeux.
À l’approche d’élections locales le 28 mai en Espagne, Mediapart a arpenté la Castille-et-León, la seule région du royaume codirigée par Vox. Le parti d’extrême droite y impose ses thèmes à l’agenda et bataille contre les syndicats. Mais des résistances citoyennes voient aussi le jour.
Des médecins refusant de pratiquer l’IVG ou maltraitant les patientes, des centres qui ferment les uns après les autres, des femmes réduites à la clandestinité… Si la loi n’est pas ouvertement remise en cause, l’accès à l’IVG se réduit drastiquement dans l’Italie de Meloni.
Le gouvernement de Giorgia Meloni ne se démarque guère d’une politique italienne violemment hostile aux migrants depuis plus de vingt ans. Sur fond de crise diplomatique sur le sujet avec la France, il essaye toutefois de montrer son volontarisme. Au mépris des réalités démographiques et économiques du pays.
Après une traversée du désert, le FPÖ a renoué avec le succès lors de scrutins régionaux, comme dimanche 23 avril à Salzbourg. Le parti pourrait remporter les élections législatives l’année prochaine.
Le scandale de corruption en cours a laissé une vice-présidence vacante. Lors du vote pour la pourvoir, une candidate d’extrême droite a obtenu 185 voix. Un score massif et inédit, qui prouve la porosité entre droites et extrêmes droites dans l’UE. C’est un social-démocrate qui l’a emporté.
La nouvelle première ministre d’Italie, Giorgia Meloni, a prêté serment ce samedi. La dirigeante d’extrême droite a nommé le gouvernement le plus à droite de l'histoire de la République italienne, sous les applaudissements des autorités européennes.
Comparée au Rassemblement national, l’extrême droite francophone fait pâle figure en Belgique. Les tentations xénophobes et autoritaires sont pourtant bien présentes. Un paradoxe qui s’explique par une offre médiocre et une forte société civile.
La victoire du post-fascisme n’a surpris personne en Italie, où l’extrême droite s’est installée dans le paysage politique et médiatique depuis des décennies. Le « centre-gauche », impuissant et sans repères, porte une lourde responsabilité dans cette banalisation. Aujourd’hui, seules quelques rares organisations de jeunesse tentent de bousculer l’atonie générale qui s’est emparée de la péninsule.
Stefano Palombarini, économiste à l’université Paris VIII et auteur d’ouvrages sur le tournant néolibéral en Italie, revient sur les résultats des élections italiennes. Ceux-ci ouvrent sans doute un nouveau chapitre de la crise structurelle du pays.
La victoire de la droite et de l’extrême droite en sièges cache une stabilité de son électorat. Le pays n’a pas tant viré à droite sur le plan électoral que dans une apathie et une dépolitisation dont le post-fascisme a su tirer profit.
Le parti de Giorgia Meloni a largement dominé les élections italiennes du 25 septembre. La coalition de droite devrait obtenir une majorité absolue au Parlement. Le résultat de décennies de confusionnisme et de banalisation du fascisme dans lesquels se sont fourvoyés tous les mouvements politiques de la péninsule.
Dimanche, les Italiens votent pour renouveler leur Parlement. Une élection décisive qui conclut une campagne morne mais pourrait porter l’extrême droite au pouvoir. Tour d’horizon des programmes et des enjeux.
Relégué au second plan, le sujet de l’immigration a été accaparé par le « centre-droit », sans que la gauche ne parvienne à insuffler un élan pour une société plus égalitaire.
Dans la ville lombarde au nord de Milan, jadis place forte de la gauche ouvrière, l’extrême droite italienne tisse sa toile et utilise désillusions et inquiétudes.