L’Afrique du Sud, attaquée par Donald Trump depuis son retour à la Maison-Blanche, subit une nouvelle escalade de la part de Washington. Son représentant diplomatique Ebrahim Rasool a été déclaré persona non grata et devra quitter les États-Unis après des commentaires jugés inacceptables.
Pour la République islamique, la scène dans le bureau Ovale démontre que les États-Unis sont capables de toutes les trahisons. Le président réformiste Massoud Pezeshkian, élu pour négocier avec Washington, refuse à présent toute discussion et deux de ses ministres clés ont dû démissionner.
Mahmoud Khalil, né en Syrie, s’est investi dans les mobilisations pour Gaza du printemps 2024 à l’université Columbia. Il a été arrêté chez lui samedi 8 mars. Les autorités affirment vouloir le refouler, suivant les ordres de Donald Trump.
Donald Trump a désigné l’Afrique du Sud comme adversaire, en raison d’une supposée politique de discrimination envers les Blancs. Mais cette offensive dévoile aussi le lien idéologique fort entre l’extrême droite afrikaner et les technofascistes au pouvoir à Washington.
Des rassemblements ont eu lieu vendredi dans une trentaine de villes des États-Unis pour dénoncer les attaques contre la science de la part de l’administration Trump. Reportage à Birmingham, dans le sud des États-Unis, dont l’université est connue dans le monde entier pour ses recherches en médecine.
L’administration a mis à la porte un très grand nombre de scientifiques dans les agences fédérales. Celles et ceux qui restent se taisent et doivent censurer leurs travaux. Mais la mobilisation s’organise, avec une première mobilisation internationale vendredi 7 mars.
Donald Trump suspend l’aide militaire à l’Ukraine après avoir humilié Volodymyr Zelensky à la Maison-Blanche. L’Union européenne veut s’armer davantage, et le gouvernement français prépare les esprits à « l’économie de guerre ». La guerre est-elle le nouvel horizon de l’Europe ?
Frédéric Charillon vient de publier « Géopolitique de l’intimidation ». Selon le spécialiste des relations internationales, les Européens ont des ressources pour résister à la brutalité des « hommes forts » qui piétinent le droit international et le multilatéralisme.
Mediapart livre la retranscription des échanges du chef d’État ukrainien avec le président et le vice-président américains devant la presse, le 28 février, dans le bureau Ovale. Un dialogue de sourds humiliant et lourd de menaces.
Pour le maître de conférences en politique internationale Pierre Haroche, la spectaculaire altercation entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky a le mérite de clarifier les intentions du président américain vis-à-vis de l’Ukraine, mais aussi des Européens, qui vont devoir apprendre à « se débrouiller tout seuls ».
Cette semaine, les dirigeants français et britannique en visite à Washington ont tenté de masquer l’ampleur des divergences entre les États-Unis et l’Europe sur l’Ukraine. Mais l’humiliation de Volodymyr Zelensky vendredi à la Maison-Blanche acte définitivement la complicité entre Donald Trump et Vladimir Poutine.
À Washington, lundi 24 février, sourires et flatteries ont accompagné la visite d’Emmanuel Macron à la Maison-Blanche. Mais au même moment aux Nations unies, à New York, Washington et Moscou se sont retrouvés sur le dossier ukrainien pour un rapprochement spectaculaire et historique.
Donald Trump n’a cessé de dire qu’il expulserait des immigrés par millions, avant d’envoyer l’armée à la frontière sud et de s’en prendre au droit du sol. Mediapart tente de comprendre ce qu’il pourrait réellement mettre en place, alors que les défenseurs des droits humains préparent leurs recours.
À 40 ans, le vice-président des États-Unis se présente à la fois comme l’intellectuel et l’avenir du trumpisme. Son terrifiant discours de Munich incarne une idéologie réactionnaire radicale, catholique et patriote, tissée d’un désir de revanche.
Donald Trump a accusé l’Ukraine d’être à l’origine de la guerre et de détourner l’aide états-unienne. Il s’est dit « bien plus confiant » dans un accord avec la Russie, promettant une rencontre avec Vladimir Poutine avant avril.
Après la Palestine, l’Ukraine est la deuxième victime du pacte des oligarques scellé par Donald Trump et Vladimir Poutine. Légitimant la loi du plus fort contre toute égalité des droits, leur alliance traduit, à l’échelle du monde, la domination d’un capitalisme mafieux.