Aux États-Unis, la liberté d’expression des étrangers remise en question
Un juge administratif a autorisé vendredi 11 avril l’expulsion de Mahmoud Khalil, étudiant à Columbia, pour le simple fait d’avoir manifesté contre la guerre à Gaza sur le campus de son université, à New York. L’affaire, devenue l’un des symboles de la répression par l’administration Trump, fait figure de test pour les libertés publiques.
NewNew York (Etats-Unis).–Est-ce qu’un immigré légalement installé aux États-Unis a le droit de s’exprimer librement sur Gaza ? D’exprimer, par exemple, son opposition à la guerre sans être accusé d’antisémitisme par le gouvernement états-unien ? Outre-Atlantique, la réponse n’est plus si claire. La liberté d’expression des étrangers apparaît désormais remise en cause après qu’un juge administratif a ouvert la voie, vendredi 11 avril, à l’expulsion d’un étudiant de la prestigieuse université Columbia dont le seul tort semble être d’avoir manifesté, sur son campus, contre le « génocide » des Palestiniens.