En l’espace de quelques heures, Donald Trump a dissipé les derniers doutes sur sa position vis-à-vis de la guerre en Ukraine : il compte y mettre fin en accédant aux demandes de Moscou. Il donne raison, ce faisant, à l’agression lancée voilà trois ans par la Russie contre sa voisine.
Après le démantèlement de l’agence des États-Unis pour l’aide internationale par le bureau d’Elon Musk, un cadre de l’organisation témoigne dans Mediapart de la brutalité des méthodes employées pour détruire l’État fédéral. Et de leur illégalité.
Le président états-unien reproche à la Cour pénale internationale d’avoir mené des « actions illégales ». « Je félicite vivement le président Trump », commente le ministre israélien des affaires étrangères. L’ONU « regrette profondément » cette décision.
L’Ukraine était jusqu’à présent la principale bénéficiaire de l’USAID, l’agence des États-Unis pour le développement international, dont Donald Trump a annoncé la suspension immédiate. La ville de Mykolaïv, près du front, attendait des financements, de l’essence ou encore des matériaux de construction.
Lors d’une conférence de presse commune avec Benyamin Nétanyahou, le président américain a émis une de ses idées qui suscitent effroi et sidération : prendre le contrôle de Gaza. Qu’elle soit plus ou moins concrétisée, elle a déjà comme conséquence d’accroître les tensions.
La revendication par Donald Trump d’une épuration ethnique des Palestiniens à Gaza, devant Benyamin Nétanyahou qui fait l’objet d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale pour crime contre l’humanité, confirme que sa présidence est une déclaration de guerre aux idéaux démocratiques les plus élémentaires.
Au côté de Benyamin Nétanyahou, Donald Trump a annoncé vouloir prendre « possession » de la bande de Gaza. Il dit souhaiter en faire la « Côte d’Azur du Moyen-Orient ».
Le premier ministre israélien attend de nouvelles marques de la convergence de vue entre lui et le locataire de la Maison-Blanche, alors que doivent commencer les négociations pour la deuxième phase du cessez-le-feu.
Alors que Donald Trump vient de mettre un terme à toutes les politiques de diversité, Robert F. Kennedy Jr. tente de se faire adouber par le Sénat pour le poste de secrétaire d’État à la santé malgré ses positions antivax, anti-science et ses conflits d’intérêts.
Après avoir confirmé les sanctions douanières contre le Mexique et le Canada, Donald Trump vise désormais l’Union européenne. Des droits douaniers pourraient être imposés très rapidement. Tous les pays qui s’opposent à ses vues sont menacés. Au risque de saper les piliers sur lesquels s’appuyait la domination américaine mondiale.
Ce qui s’est joué lors de ce sommet de Davos, c’est le soutien de ces élites mondiales, jusqu’alors adeptes de la mondialisation heureuse, à la contre-révolution illibérale lancée par Donald Trump. Toutes souscrivent à ce capitalisme de prédation et à la violence sociale et politique qu’il implique.
Donald Trump menace d’imposer des droits de douane de 25 % dès le 1er février. Les économies des deux pays sont pourtant hautement interdépendantes, mais la nouvelle administration à Washington semble donner la priorité à sa logique de prédation.
Le jour de l’investiture de Donald Trump, l’application qui attribuait aux migrants des rendez-vous avec l’administration américaine a brusquement cessé de fonctionner. Laissant des milliers de personnes dans le désarroi. Comme à Ciudad Juárez, à une traversée du Texas.
La rafale de mesures anticlimatiques annoncées par le nouveau président américain ne doit pas faire oublier le mauvais bilan des démocrates au pouvoir : les États-Unis produisent aujourd’hui plus de pétrole qu’aucun autre pays dans l’histoire du monde et ne respectent pas leurs objectifs de baisse de CO2.
Avant même son investiture, Donald Trump a commencé à monétiser sa présidence. Le lancement de sa propre cryptomonnaie a permis à sa famille de s’enrichir de plusieurs milliards en quelques jours. Une rupture radicale, qui illustre l’accaparement du pouvoir monétaire par le privé.
Qu’ils soient originaires du Mexique, du Salvador, de Chine ou de Syrie, les immigrés vivant aux États-Unis redoutent que Donald Trump et sa nouvelle administration, investis lundi 20 janvier, ne les chassent d’une terre où ils ont déjà pris racine. Des ONG les préparent à se défendre.