Fort de ses 88 députés, le Rassemblement national s’est fondu dans les institutions, gagnant plus en « normalisation » cette dernière année que les dix précédentes. Chez les macronistes, on peine à trouver la parade, sur le fond comme sur la forme, face à des élus cravatés et silencieux.
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C’estC’est un gros soupir qui nous accueille au téléphone. Puis un laconique « Je n’ai rien à dire », suivi d’un « Que voulez-vous que je vous dise ? Ils utilisent l’Assemblée pour s’installer, c’est tout ». Valérie Rabault, vice-présidente socialiste de l’Assemblée nationale, semble tout aussi désabusée qu’énervée, au terme de la première année de cette XVIe législature qui a vu 89 député·es (88 depuis une élection partielle perdue) du Rassemblement national (RN) entrer au Palais-Bourbon.