Retrouvez notre compte-rendu de la campagne du héraut de la France insoumise, de sa déclaration de candidature en février 2016 jusqu'aux portes du second tour de la présidentielle.
Le candidat de La France insoumise a échoué à créer la surprise lors du premier tour de la présidentielle, en finissant à la quatrième place. Il a réservé son appel au vote pour le second tour. En arrivant très largement devant le PS, il se place comme incontournable à gauche pour la reconstruction à venir.
C’est l’obsession de Podemos depuis sa création : passer devant les socialistes du PSOE. Jean-Luc Mélenchon, lui, y est parvenu en France, alors même que beaucoup de cadres de Podemos, à Madrid, ont longtemps douté de la stratégie du candidat français.
Le candidat de La France insoumise est parvenu à se hisser parmi les prétendants au second tour. Il a construit un mouvement à même de porter son ambition indépendante du PS et hors parti.
À quatre jours du premier tour de la présidentielle, Mediapart a reçu, ce 19 avril, quatre soutiens de Jean-Luc Mélenchon, membres de La France insoumise. L'Europe, la Russie, la majorité parlementaire, les ressorts de la campagne… au sommaire du débat avec les journalistes de Mediapart.
« Il se peut que nous allions à la qualification. » Le candidat de La France insoumise était à Dijon mardi soir, et dans six autres villes via un hologramme. Attaqué depuis quelques jours sur sa capacité à être démocrate, il a riposté et tenu à rassurer les inquiets en esquissant les contours de ce que serait sa pratique du pouvoir, tournée vers « la justice sociale ».
Le recours à la notion de populisme de gauche fait l'objet de vifs débats intellectuels dans le cadre de la campagne présidentielle. Ses partisans l'utilisent dans le but de forger un sujet politique nouveau, articulant des demandes sociales hétérogènes. Cette proposition circule d’autant mieux que la crise de la représentation s’est accentuée depuis 2008. Mais elle n'est pas sans poser problème.
Dans un court essai, Populisme : le grand ressentiment, le sociologue Éric Fassin prend à contre-pied le projet politique de Chantal Mouffe d’élaborer un « populisme de gauche ». Il met en garde sur la manière dont le populisme tend à effacer les vrais enjeux de lutte de classes et empêche de penser un nouveau projet de gauche.
Dans cette ville prise en 2014 au PS par l’écologiste Éric Piolle, allié à des membres du Parti de gauche et de différents réseaux citoyens, la droite est largement absente de la campagne. Et toutes les nuances de gauche, depuis les partisans de la France insoumise jusqu’aux socialistes tentés par En Marche, se préparent avec impatience aux recompositions qui suivront le premier tour de la présidentielle.
Lors d’un meeting en plein air sur le Vieux Port, le candidat de la France insoumise s’est montré déterminé. Porté par une forte dynamique, il a lancé à ceux qui étaient venus l’écouter : « Ne comptez que sur vos propres forces, je ferai ma part de travail, faites la vôtre. » Son discours, centré sur la paix et l’écologie, a été porté par une foule déterminée.
Jean-Luc Mélenchon n'apporte plus le bruit et la fureur et suscite, en pépère rassurant, une certaine adhésion. Et les nouvelles formes d'engagement et de coopération imaginées par ses militants pourraient bien être au cœur de la stratégie de la France insoumise, y compris après l'élection.
L’Europe est l’un des nœuds de la campagne présidentielle, au cœur du « désaccord » entre Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon. Thomas Piketty et Éric Coquerel en débattent et analysent les multiples fractures de la gauche, au cours de notre émission MediapartLive.
« Qui imagine le général de Gaulle mis en examen ? » Le succès désastreux de cette formule lancée par François Fillon prouve que le mythe gaulliste est vivace, et qu’il peut se retourner contre ceux qui l’utilisent. Le paradoxe est aussi que le plus gaullien des candidats soit l’adversaire le plus farouche de la Cinquième République : Jean-Luc Mélenchon.
Le candidat de la France insoumise tenait meeting dimanche devant 3 000 personnes. Il a été question des déserts médicaux et du recul des services publics, dans un département directement touché par le sujet. Pour son directeur de campagne, l’objectif de ces trois dernières semaines est clair : « faire de la France indécise une France insoumise ».
Nouveau slogan – « La Force du peuple » –, nouvelle affiche et un meeting qui fait le plein à Rennes : le candidat de la France insoumise a réuni dimanche 10 000 personnes, selon son équipe, dans la capitale bretonne. Depuis la marche pour la VIe République, samedi 18 mars, à Paris, et dans la foulée de sa prestation sur TF1, Jean-Luc Mélenchon se sent pousser des ailes.
Plus de 100 000 « insoumis » ont défilé un brin anarchiquement de la place de la Bastille à celle de la République, à Paris, ce samedi. Au micro, Jean-Luc Mélenchon a détaillé les grands axes du changement de régime qu’il appelle de ses vœux, et les mesures d’urgence qu’il entend adopter en attendant que « l’assemblée constituante » prenne « le temps de faire son travail en écoutant le pays ».
Le candidat de La France insoumise et celui du PS sont souvent tombés d’accord. L’ancien ministre, lui, s’adresse clairement aux déçus de François Fillon.