Le candidat de la France insoumise participait samedi au quatrième sommet du plan B. L’occasion pour lui, en pleine campagne, de montrer que son projet – sortir des traités – est partagé en Europe. À une quarantaine de jours du premier tour, Mélenchon estime qu’un vent favorable s’est levé.
Pendant près de cinq heures et demie, dimanche, le candidat de la France insoumise et son équipe ont organisé une émission retransmise en vidéo sur Internet pour détailler le chiffrage de leur programme. Un exercice inédit.
Le candidat du PS et celui de la France insoumise ont acté leur désunion au premier tour de la présidentielle. Avec un argument : les divergences sur l’Europe. Elles reposent, essentiellement, sur le « plan B » de sortie des traités de Mélenchon, que Hamon refuse d’envisager.
Avec Denis Sieffert, directeur de Politis, Frédéric Sawicki, professeur de science politique à l'Université Paris-1 et spécialiste de la gauche, Marie-Christine Vergiat, députée européenne Front de gauche, membre de l’Appel des 100, et Ana Gomes, députée européenne socialiste portugaise.
À dix semaines du premier tour, Benoît Hamon a présenté son équipe. Elle penche à gauche mais n’exclut pas les amis de François Hollande ou de Manuel Valls. Si le candidat PS fait aussi route vers les écologistes, aucun accord ne se dessine avec Jean-Luc Mélenchon. Les approches politiques des deux hommes ne sont pas compatibles.
Le candidat de la France insoumise tenait mardi à Brest un meeting. Devant plus de 3 000 personnes, il a pendant près d’une heure et demie défendu son programme sur l’agriculture, les retraites et la Sécurité sociale. Avec Macron en cible privilégiée.
Union, union, union. La panne de François Fillon a ravivé ce week-end le débat sur les relations entre le PS façon Hamon et la gauche version Mélenchon. On est loin du rapprochement.
Benoît Hamon a été officiellement investi dimanche, à Paris, comme candidat du Parti socialiste à la présidentielle, quelques heures avant le double meeting de Jean-Luc Mélenchon, présent physiquement à Lyon et en hologramme à Aubervilliers.
Le candidat de la France insoumise tenait meeting jeudi soir dans la ville symbole de la « trahison » de François Hollande. Il a centré son discours sur l'éducation et surtout l'enseignement professionnel, seul à même selon lui de produire « la masse qualifiée » dont on aura besoin demain pour sa révolution citoyenne et écologique.
À quelques jours du second tour de la primaire du PS, Manuel Bompard, le directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon, livre son analyse. Il estime que Benoît Hamon, même s'il gagne la primaire, arrivera dans la campagne avec « des semelles de plomb » ; il compte combattre pied à pied les positions d'Emmanuel Macron ; et dénoncer la « mystification sociale » du Front national.
Jean-Luc Mélenchon est, avec Emmanuel Macron, l’une des deux forces montantes de la campagne présidentielle. Dans les médias, pourtant, la bienveillance est partout pour l'un et à peu près nulle part pour l'autre.
L’élection présidentielle ne compte pas de candidat estampillé EELV. L’écologie n’en est pas moins représentée. Jean-Luc Mélenchon veut la planifier, et en a fait un pan très important de son programme. Benoît Hamon y est venu récemment, mais y voit un des moyens de rendre le « futur désirable ». Emmanuel Macron en a mis un peu dans son programme, dans la continuité de l’actuel quinquennat.
Un conseil national du PCF samedi 14 janvier à Paris est censé valider les candidatures communistes pour les législatives. Le parti, qui soutient Jean-Luc Mélenchon pour la présidentielle, se heurte pour les législatives à une « attitude très rigide » des Insoumis dans certaines circonscriptions. Le secrétaire national du PCF revient sur l'entrée en campagne.
Jacques Généreux, économiste de gauche, proche de Jean-Luc Mélenchon, critique depuis longtemps le discours économique dominant qu’il accuse d’être au service de grands intérêts privés. Dans La Déconnomie (Éd. du Seuil), il dépasse ce constat.
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