En avril 2023, vingt et un Rwandais et deux associations ont déposé un recours devant le Tribunal administratif de Paris, dans le but de faire « établir et juger les actes engageant la responsabilité de l’État » français dans les tueries de 1994. Une procédure inédite dévoilée par notre partenaire Afrique XXI.
L’Etat français a, sous la présidence Sarkozy, demandé à la société française Amesys/Nexa de fournir son logiciel de surveillance de masse de l’internet au Qatar. Nexa a par ailleurs tenté en 2020 vendre Predator à l’Emirat, devenu son plus gros client.
En à peine cinq mois, le ministère des transports a présenté un plan de liquidation de Fret SNCF pour répondre aux exigences de Bruxelles. Dans les faits, le projet était prêt de longue date : il avait été conçu dès 2019 par McKinsey.
Selon nos informations, l’enquête du parquet européen visant Edwige Diaz, la vice-présidente du Rassemblement national, soupçonnée d’emploi fictif lorsqu’elle était l’assistante d’un eurodéputé, a été classée sans suite le 5 octobre.
Une enquête préliminaire pour « violences sur conjoint » a été ouverte à l’encontre de l’animateur star de M6 à la suite de deux signalements adressés à la procureure de Paris. Un rassemblement a eu lieu mardi soir devant le siège de la chaîne, où les plusieurs dizaines de manifestantes et manifestants ont réclamé la déprogrammation des émissions de Stéphane Plaza.
Les anciens patrons de la Caisse des dépôts Augustin de Romanet et Jean-Pierre Jouyet vont être jugés pour « favoritisme » et « détournement de fonds publics », et Alain Bauer pour « recel ». L’enquête judiciaire a révélé le peu d’intérêt pour l’institution des études sur la sécurité vendues par le criminologue médiatique.
Les révélations d’Antoine Champagne, journaliste à Reflets, sur le groupe de cybersurveillance Nexa ont beaucoup énervé l’entreprise, qui a mené une enquête privée sur le journaliste. Il faut « mettre une bombe » chez lui, plaisante un cadre de Nexa.
Le Vietnam a utilisé le logiciel espion Predator, qui lui a été vendu par le groupe français Nexa, pour mener une vaste tentative de piratages via Twitter. L’eurodéputé macroniste Pierre Karleskind a été visé, ainsi que France 24, la présidente du Parlement européen, des élus américains, des journalistes et des diplomates.
Les premiers éléments de l’enquête auxquels ont eu accès Mediapart et Radio France révèlent que ce jeune Guinéen de 19 ans aurait été tué dans le dos par un policier. Et affaiblissent sérieusement la théorie de la légitime défense.
La DGSE a très étroitement coopéré avec le fabricant d’équipements de surveillance Nexa, pourtant soupçonné par la justice de complicité de torture pour avoir exporté à des dictatures. Nexa avait aussi pour clients plusieurs ministères et services secrets français.