Plusieurs journalistes professionnels sont mentionnés comme « sous-traitants » rémunérés par l’agence du détective Mario Brero pour ses missions au service des Émirats arabes unis. Parmi eux, Louis de Raguenel (Europe 1, ex-« Valeurs actuelles »), mais aussi Ian Hamel, qui collabore notamment avec « Marianne » et « Le Point ».
Lancé dans une quête de rentabilité éperdue, le groupe privé est rattrapé par des dysfonctionnements au sein de son antenne lyonnaise, où sont suivis des sortants de prison. D’anciens salariés décrivent un « amateurisme » inquiétant et un système de « binômes fantômes » qui aurait permis de doubler des heures facturées à l’administration. Fin juin, un employé a été mis en examen pour « faux » et « usage de faux ». Nos révélations.
L’agence de renseignement privée Alp Services a vendu aux services émiratis un projet de guerre totale contre les lobbies du Qatar au sein de l’Union européenne. Mais à part sur son concurrent Avisa, Alp n’a pas découvert grand-chose et s’est vanté d’une influence imaginaire auprès d’élus du RN.
Invitée dans tous les médias depuis trois mois, la chercheuse, qui dénonce un projet mondial d’infiltration des Frères musulmans, est sévèrement jugée par nombre de ses collègues, qui critiquent ses méthodes considérées plus militantes que scientifiques. Son entourage sulfureux interroge également.
L’entreprise Jarnias est en passe de dominer la profession de cordiste en France. Elle intervient sur des chantiers emblématiques et ambitionne de participer « à la montée en professionnalisme » du métier. Mais les reproches de travailleurs se multiplient sur sa manière de les traiter.
Mediapart révèle qu’une officine privée suisse a envoyé aux services de renseignement d’Abou Dhabi les noms d’un millier d’Européens en les qualifiant, souvent à tort, d’islamistes proches des Frères musulmans. Parmi les victimes de ce fichage absurde figurent Benoît Hamon, Samia Ghali, le CNRS ou La France insoumise.
Interpellée à Nanterre le jour de la marche pour Nahel, une jeune femme de 21 ans s’est retrouvée accusée par un policier de lui avoir asséné des « coups de poing ». Grâce à une vidéo sur les réseaux sociaux, son avocate a obtenu que le tribunal requalifie ces prétendues « violences » en « rébellion ».
Quelques heures après le Sénat, l’inspection générale de l’administration a publié, jeudi 6 juillet, son deuxième rapport sur la gestion du fonds Marianne. Plus approfondi que le premier, il est aussi nettement plus gênant pour Marlène Schiappa.
La commission d’enquête sénatoriale sur le fonds Marianne a rendu publiques ses conclusions, jeudi 6 juillet. Elle pointe la « responsabilité politique » de Marlène Schiappa dans ce « gâchis ». À ses yeux, l’opération lancée par la ministre après l’assassinat de Samuel Paty est avant tout « la dérive d’un coup politique ».
Le domicile du patron du PSG a été perquisitionné, mercredi 5 juillet, par la police dans le cadre de l'enquête sur la détention au Qatar d'un lobbyiste, par ailleurs soupçonné d'avoir réalisé des enquêtes illicites pour le compte du club et de s'être procuré des documents sensibles appartenant à Nasser al-Khelaïfi.