La fin de vie en débat Enquête

Mathis, mort à 20 jours : ses parents interpellent sur la fin de vie des nouveau-nés

Emmanuel Macron a exclu d’emblée les mineurs de la légalisation d’une aide active à mourir. Si elles sont heureusement très rares, les fins de vie des enfants posent aussi des questions. Des parents témoignent des dix jours d’agonie de leur bébé, Mathis, des suites d’un arrêt de l’alimentation et de l’hydratation artificielles.

Caroline Coq-Chodorge

Ils ont frappé à de nombreuses portes : celles des parlementaires, de la Convention citoyenne sur la fin de la vie, de l’Élysée, du ministère de la santé… Sans réponse. L’Association pour le droit à mourir dans la dignité (ADMD), qui milite pour une légalisation de l’euthanasie, leur a expliqué ne pas vouloir se positionner sur le sujet, trop sensible. Amandine Bernier et Antoine Maillet ne peuvent donc que constater : « Personne ne veut entendre ce que l’on a à dire, c’est tabou. C’est pourtant bien réel et cela peut arriver à tout le monde. »

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