Le juge Van Ruymbeke, qui enquête sur la vente de frégates à l'Arabie saoudite, volet de l'affaire Karachi, demande aux ministres de la défense et du budget la levée du secret défense. Le 12 janvier, les policiers n'avaient pas pu saisir des centaines de documents.
Dans le nouveau gouvernement de transition tunisien, de jeunes loups des affaires trustent les postes économiques. Le banquier franco-tunisien Hakim El Karoui, ancienne plume de Raffarin à Matignon, a joué un rôle crucial.
La Chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris décidera le 3 février si le juge Roger Le Loire peut poursuivre l'instruction de l'affaire François Pérol, visé par plusieurs plaintes pour «prise illégale d'intérêts» après son pantouflage à la présidence de BPCE. Mediapart raconte les manœuvres d'obstruction du Parquet et révèle les dernières pièces du dossier.
Le nouvel ambassadeur en Tunisie, Boris Boillon (au centre), promet une «ère nouvelle» dans les relations entre les deux pays. Mais nos ambassadeurs à Tunis n'ont cessé de soutenir le régime de Ben Ali. Amitiés personnelles, soirées somptueuses et intérêts économiques bien partagés: notre enquête.
L'accord annoncé avec le ministre de la ville Maurice Leroy par le président de la région Jean-Paul Huchon sur les transports a tendu les relations avec ses alliés écologistes, qui critiquent la gouvernance du patron socialiste.
Hosni Djemmali (photo) est un magnat du tourisme, proche du régime de Ben Ali. Lobbyiste de la Tunisie à Paris, il est surtout connu pour inviter des femmes françaises d'influence à sa table. Sur sa liste: l'épouse du conseiller diplomatique de Nicolas Sarkozy.
A quinze mois de l'élection présidentielle, se prépare en grand secret le remplacement des postes les plus sensibles dans la magistrature. Nos révélations.
Elle a débuté dans le bureau d'un député Verts, a voté Taubira en 2002, Sarkozy en 2007 et rejoint aujourd'hui Jean-Louis Borloo. Rama Yade, «une dépêche AFP tous les deux jours», mais combien d'idées? Mediapart s'est penché sur l'ancienne secrétaire d'Etat aux droits de l'homme. Portrait.
Une note de la DGSE rédigée le 8 mai 2002, quelques heures après l'attentat de Karachi, établit que les services secrets français ont immédiatement pensé à une «piste financière» pour expliquer cet acte terroriste qui a provoqué la mort de onze ouvriers français. Ce document avait été jusque-là caché à la justice française. Révélations.
Après la fuite du chef d'Etat tunisien, les silences gênés se sont transformés en condamnations sans équivoque... Certains disent avoir été embarrassés par l'attitude du PS face à Ben Ali. Et espèrent que les droits de l'homme vont être réinscrits au centre des valeurs socialistes.