Depuis trente ans, l’ancien secrétaire général de l’Élysée multiplie les actions en justice mais aussi les interventions médiatiques dès lors qu’il est mis en cause dans la gestion du dossier rwandais en 1994. Et n’hésite pas à lancer de fausses accusations contre des journalistes.
Le présentateur de CNews s’est fait une spécialité de jeter en pâture dans ses émissions des personnes qu’il accuse de vouloir censurer les voix de droite, déclenchant contre elles des torrents de menaces de morts et d’insultes. Il sera jugé en juin pour diffamation.
Devant les juges d’instruction, l’ancien adjoint Samy Kéfi-Jérôme, qui avait caché une caméra pour piéger un de ses collègues dans une chambre d’hôtel, a présenté Gaël Perdriau comme l’un des « commanditaires » de l’opération. Le maire est lâché de toutes parts, tandis que se profile la fin des investigations.
Trente ans après, l’événement ayant déclenché le génocide des Tutsis, qui a fait près d’un million de morts en 1994, demeure un mystère. Mediapart, qui a réuni des centaines de documents et interrogé les plus hauts responsables militaires français de l’époque, rouvre le dossier.
Une magistrate proche d’Éric Dupond-Moretti, soupçonnée de s’être compromise avec la mafia corse et d’avoir détourné plus de 100 000 euros d’argent public, a été placée en détention provisoire, dans la nuit de vendredi à samedi, après sa mise en examen pour une dizaine de délits. Du jamais-vu.
Les avoirs de celui qui est présenté comme le « financier du génocide » des Tutsis, Félicien Kabuga, ont été gelés en attendant un procès qui n’aura finalement jamais lieu pour des raisons médicales. Que va devenir cet argent qui serait si précieux aux rescapés ?
Selon une enquête de notre partenaire Mediacités et de France 3 Rhône-Alpes, le géant japonais de la chimie a rejeté dans l’air des concentrations de PFAS jusqu’à 1 800 fois supérieures à la réglementation.
Alors que la ministre déléguée à l’enfance a annoncé mercredi une « nouvelle gouvernance » pour la commission indépendante sur l’inceste, des documents récoltés par Mediapart mettent au jour l’inconsistance des mesures prétendument mises en œuvre à la suite du rapport remis en novembre 2023.
Des documents internes obtenus par Mediapart montrent le décalage entre les faits vérifiés par les journalistes de la chaîne et les commentaires tenus en plateau. Ils prouvent que les animateurs ont parfaitement conscience des fausses informations qu’ils disent ou laissent dire à l’antenne.
De nombreux documents internes obtenus par Mediapart montrent comment la chaîne fait l’impasse sur les règles déontologiques élémentaires pour stigmatiser musulmans et étrangers, épargner coûte que coûte la police et criminaliser les mouvements sociaux.