Le président du conseil général des Bouches-du-Rhône, Jean-Noël Guérini, est convoqué le 8 septembre par les juges d'instruction marseillais Charles Duchaine et Pierre Philipon. Le sénateur PS est soupçonné d'«association de malfaiteurs en vue de commettre un trafic d'influence», de «prise illégale d'intérêt» et de «trafic d'influence».
Après une journée très difficile jeudi, les principales places boursières, européennes comme asiatiques, étaient à nouveau dans le rouge ce vendredi. En cause: des doutes sur la santé du secteur bancaire.
Alors que l'étau international se resserre autour du régime de Bachar El-Assad, la répression syrienne ne faiblit pas. L'offensive sanglante lancée ce week-end sur la ville côtière de Lattaquié (nord-ouest) s'est poursuivie mardi 16 août. Plus de 30 civils y ont été tués en l'espace de quatre jours.
En dégradant pour la première fois vendredi la dette américaine, l'agence de notation Standard & Poor's fait objectivement le jeu de la droite extrême, le Tea Party. Pour de nombreux commentateurs, elle offre surtout une preuve supplémentaire de son incompétence et de l'urgence de réduire l'influence acquise par les agences de notation.
Depuis deux jours, Londres est le théâtre de violences urbaines qui ont éclaté dans la nuit de samedi à dimanche dans le quartier nord de Tottenham, pour s'étendre peu à peu sur le reste de la capitale britannique. Revue de la presse britannique.
Alors que les marchés européens réduisent leurs pertes à la mi-séance, tour d'horizon de la presse internationale. Les éditorialistes européens broient du noir.
La crise s'amplifie de jour en jour. Après les places européennes et New York jeudi (-4,31%), la Bourse de Tokyo a perdu 3,72% vendredi. Actions, obligations, monnaies, tout est balayé par le vent de la panique.
Au lendemain d'une offensive sanglante de l'armée dans la ville rebelle d'Hama ayant fait 100 morts, le président syrien Bachar El-Assad a félicité ses soldats. L'Union européenne a durci ses sanctions contre Damas.
Fort du soutien de l'Élysée et de Matignon, le député UMP des Alpes-Maritimes en charge de la sécurité, Éric Ciotti, va déposer une proposition de loi visant à encadrer militairement les mineurs délinquants. Une idée avancée à maintes reprises par Ségolène Royal depuis la campagne présidentielle de 2007 et raillée jusqu'alors par Nicolas Sarkozy.