Face à la crise syro-irakienne, comme devant le conflit israélo-palestinien, la France a subordonné ses choix politiques à des impératifs commerciaux, des fidélités d’un autre âge, des coups de sang et des alliances suspectes. Cette politique aventureuse n'a jamais porté de visions stratégiques.
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L’ancien gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt lui verse plusieurs millions d’euros, et renonce du même coup à faire appel de sa condamnation. Un accord qui a plusieurs conséquences.
De la honteuse visite en Arabie saoudite aux violences verbales contre les syndicats, Manuel Valls achève une semaine sarkozyste en diable, accentuant encore la rupture de ce pouvoir avec «le peuple de gauche».
Il y avait plusieurs Français et des djihadistes francophones, parmi la centaine de combattants qui s'entraînaient dans le camp visé dans la nuit de jeudi à vendredi par les bombes des Rafale de l'opération Chammal. Une source précise que ces enrôlés de Daech s'entraînaient à des attentats suicides contre la France. L’information du Journal du dimanche a été confirmée dimanche par le ministère français de la Défense.
Deux directeurs en fuite, évacués par les gros bras du siège social d’Air France, chemises et costumes en lambeaux. Si l’image est terrible pour les syndicats d’Air France, elle met surtout en lumière la frustration du personnel, sous la menace de 2 900 licenciements.
L’Élysée a annoncé mercredi que les deux navires de guerre Mistral refusés à la Russie à cause de la crise ukrainienne seraient vendus à l’Égypte, à qui la France a déjà livré ses Rafale. Au nom de la lutte antiterroriste.
Le président français est l’invité d’honneur de l’inauguration en grande pompe du nouveau canal de Suez. Un projet porté par le maréchal Abdel Fattah al-Sissi, à qui la France est parvenue à vendre ses Rafale. Tant pis pour les droits de l’homme et la démocratie.
On retrouve en 2015 le clivage passionnel engendré par le référendum de 2005 sur le traité européen. D’un côté les experts, ceux qui sont sûrs de leur savoir, et de l’autre les « menteurs », les « imbéciles », ou les « irresponsables », qui soutiennent Alexis Tsipras et son appel au peuple. Pourtant, à lire la presse de cette semaine particulière, les procureurs ont des problèmes de mémoire.