Le troisième numéro du « JDD » version Geoffroy Lejeune a paru ce dimanche dans les kiosques. Il confirme la rupture profonde avec la ligne éditoriale historique de l’hebdomadaire. Surtout, il accélère la prise en main du journal par l’extrême droite. Un journal national du week-end pourrait être lancé.
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Sabrina Agresti-Roubache a choqué en disant qu’il fallait en finir avec la « politique du chéquier » pour les quartiers populaires. Pourtant, elle s’inscrit dans la droite ligne de ses prédécesseurs englués dans leur impuissance politique.
Après un mois et demi de grève au sein de la rédaction, le premier numéro paru sous la direction de Geoffroy Lejeune, de 32 pages seulement, réunit tout le gratin de l’extrême droite, s’inscrivant dans le même combat idéologique que CNews.
Les journalistes du « Journal du dimanche » ont mis fin le 1er août à un mouvement de grève de six semaines pour s’opposer à la nomination comme directeur de la rédaction de Geoffroy Lejeune, ancien responsable de l’hebdomadaire d’extrême droite Valeurs actuelles. La place est libre pour une nouvelle…
Après six semaines d’absence du « Journal du dimanche » dans les kiosques, la fin de la grève a été votée lundi soir, selon nos informations. Un protocole de fin de conflit a été signé prévoyant des indemnités de départ pour les journalistes refusant de travailler sous la direction de Geoffroy Lejeune, l’ancien chef du journal d’extrême droite « Valeurs actuelles ».
Le groupe Lagardère a annoncé la fin des négociations avec les journalistes du « Journal du dimanche », en grève depuis plus d’un mois contre l’arrivée de Geoffroy Lejeune, qui prendra ses fonctions de directeur de la rédaction le 1er août. Cette situation consternante montre le pouvoir démesuré des actionnaires dans les rédactions françaises.
La promotion par Vincent Bolloré de figures de l’extrême droite à la tête des médias qu’il contrôle constitue une accélération majeure du naufrage de la presse française. Mille et une lâchetés, abandons ou complicités accumulées pendant des années permettent aujourd’hui au milliardaire breton d’agir à sa guise.
Alors que la rédaction du « JDD » a entamé sa quatrième semaine de grève, une proposition de loi transpartisane pour la conditionnalité des aides à la presse et l’indépendance des journalistes a été déposée à l’Assemblée nationale. Mais ses chances d’être débattue et votée sont minces.
Déni des violences policières, silence sur le rachat du « JDD », soutien minimal et tardif du ministre de l’éducation nationale… Ces derniers jours, le pouvoir macroniste a semblé plus que jamais inconséquent, quitte à se mettre dans la roue de l’extrême droite.
Alors que la rédaction du « Journal du dimanche » entre dans sa troisième semaine de grève, les journalistes grévistes demandent une « réponse politique forte » de la part du gouvernement et des parlementaires. À l’Assemblée nationale, les députés de la majorité oscillent entre langue de bois et temporisation. À droite et à l’extrême droite, l’indépendance des rédactions n’est pas un sujet.