En réussissant à faire coexister Israël et la Ligue arabe au sien de l'Union pour la Méditerranée, l'Elysée est parvenu à préserver son projet phare, lancé à Paris en juillet. Mais ce succès diplomatique, fruit de difficiles compromis, ne saurait masquer l'essentiel : l'UPM a certes des projets mais manque cruellement de moyens financiers et peine à engager des initiatives concrètes.
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Breaking news! Toute la nuit, l'élection américaine vue des sites étrangers.
04h35. Haaretz (Israël). Israël s'inquiète des conséquences de la victoire d'Obama, eu égard à ses déclarations sur l'ouverture de pourparlers avec l'Iran.
04h25. Heraldsun (Nouvelle-Zélande). Convaincus de la victoire finale d'Obama, les députés de l'opposition se retrouvent dans l'embarras, après une déclaration de leur chef, qui a qualifié le candidat démocrate de "moraliste" peu à même de conduire la politique étrangère des Etats-Unis.
Barack Obama a été élu le 4 novembre président des Etats-Unis. John McCain a admis sa défaite à 05h20 en annonçant: «Les Américains ont parlé clairement.» Obama a alors fait un discours dans sa ville de Chicago où plus d'un million de personnes s'étaient rassemblées dans les rues pour fêter la victoire du candidat démocrate. Au Sénat, les démocrates ont gagné six sièges de plus. La participation au vote a été très importante (sur notre carte: les Etats pour Obama sont en bleu, ceux pour McCain en rouge).
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Du local à l'universel, portrait d'un itinéraire singulier, par Antoine Perraud
Huit ans de Bush: le parti républicain est en lambeaux, par Mathieu Magnaudeix
Processus de paix en panne, désintérêt des militants, corruption, difficultés institutionnelles et dérives ségrégationnistes... Alors que Tzipi Livni, chef du parti centriste Kadima, a échoué dans sa tentative de constituer un gouvernement, le système politique israélien se trouve plongé dans une crise interminable. Enquête.
Avant l'élection américaine du 4 novembre, Mediapart vous propose une série consacrée aux enjeux du scrutin pour les pays liés aux Etats-Unis mais, également, pour ceux qui sont en conflit avec la première puissance mondiale. Premier volet aujourd'hui: l'Arabie Saoudite. En retard dans son processus de diversification économique, le pays compte sur son fidèle allié américain pour l'aider à négocier avec Israël et l'Iran une coexistence pacifique. Ce que le candidat démocrate Barack Obama semble plus enclin à faire que son rival républicain John McCain.
Malgré les appels à l'apaisement lancés par les autorités israéliennes et les responsables arabes locaux, les affrontements se multiplient depuis plusieurs jours dans le quartier est de Saint-Jean-d’Acre, ville portuaire du nord d’Israël. Alors que le Hamas appelle à relancer l'offensive contre Israël, ce que refusent les représentants des Arabes israéliens, ces émeutes inquiètent les résidents des autres «villes mixtes» que compte l'Etat hébreu.
Mediapart vous propose une édition spéciale pour comprendre l'état de panique qui s'installe dans les milieux économiques. Cliquez sur les liens pour accéder directement aux articles suivants:A l'Assemblée, Fillon tente de rassurerLes normes comptables, pousse-au-crime ou bouc émissaire?Les pays en développement sont touchés à leur tourQuand la France appelait l'Arabie saoudite à son secoursSarkozy et Fillon jouent les pères-la-confianceUn appel des socialistes européens contre la "dérégulation des marchés"L'encombrant héritage de la gaucheL'Europe en ordre dispersé
Plombée par une sphère financière hypertrophiée, la toute petite Islande a lancé un appel au secours à l'immense et riche Russie. Un précédent vient tout de suite à l'esprit: au printemps 1983, la France des déficits et des dévaluations du franc fait appel à l'Arabie saoudite pour obtenir un soutien financier temporaire de 4 milliards de francs.
Après l'attentat qui a frappé l'hôtel Marriott, samedi 20 septembre, le président pakistanais dispose d'une marge de manœuvre réduite face au terrorisme, notamment du fait du double jeu d'une armée désormais très divisée. Avec la montée en puissance des groupes armés régionaux, le Pakistan est de plus en plus menacé dans son intégrité politique et territoriale.