Risque de « justice à la carte », « nouvelle forme d’impunité », la bataille fait rage entre magistrats au sein du tribunal de Paris sur la gestion de l’affaire de corruption qui met en cause le milliardaire Vincent Bolloré.
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En plaçant des personnes de confiance à la tête du « JDD » et de « Paris Match », le milliardaire renforce son empire et l’arrime davantage à l’extrême droite, pour faire campagne en faveur d’Éric Zemmour. Le procédé fait penser à l'asservissement de la presse des années 1930.
Hervé Gattegno sera remplacé vendredi à la tête des deux journaux. Le « JDD » et « Paris Match » traversent une crise éditoriale et sociale sans précédent, accentuée par les révélations sur la manipulation de la rétractation de Ziad Takieddine dans l’affaire libyenne.
Avec le décès de Bernard Tapie, la célèbre affaire qui porte son nom est close. Mais elle reste un formidable miroir où l’on peut déceler la face sombre du second septennat de François Mitterrand comme les dérives du quinquennat sarkoziste. Elle en dit long sur les manipulations dont la justice peut faire l’objet comme sur l’anémie de la démocratie.
Alors que le conseil fédéral d'Europe Écologie-Les Verts (EELV) doit valider ce week-end sa candidature à la présidentielle, Yannick Jadot peine à dépasser ses divisions avec Sandrine Rousseau, qui a réuni presque la moitié des électeurs au deuxième tour de la primaire écolo.
Pendant toute la durée du procès, sept victimes des attentats vont écrire et décrire leurs sentiments. Emmanuel Domenach, présent au Bataclan le 13 novembre 2015, réagit ici à un article du journal « Le Monde » consacré à la place des parties civiles dans le procès.
Trois mois après avoir renoncé à sa commandite, Arnaud Lagardère a perdu le contrôle de son groupe : Vivendi, contrôlé par Vincent Bolloré, a annoncé le lancement d’une OPA sur Lagardère, avec le soutien des principaux actionnaires. Jamais une telle concentration horizontale et verticale n’a été réalisée dans le monde des médias et de la communication. Un signe supplémentaire de notre effondrement démocratique.
Depuis quelques semaines, plusieurs membres du gouvernement insistent sur le caractère « social-démocrate » du quinquennat d’Emmanuel Macron. Mais cette vision qui prépare sans doute un argument de campagne repose-t-elle sur des éléments solides ?
Les chefs d’établissement scolaire s’affairent à mettre en place le protocole sanitaire qui prévoit une large campagne de vaccination des collégiens et lycéens. À une semaine de la rentrée, ils dénoncent un manque d’anticipation de la part du ministre Jean-Michel Blanquer et une charge de travail supplémentaire.
Les révélations du vaste scandale d’espionnage permis par le logiciel « Pegasus » n’ont pas suscité de vive réaction d’Emmanuel Macron et son gouvernement. Eux-mêmes ainsi qu’un millier de Français·e·s sont pourtant concerné·e·s.