Chaque week-end, retrouvez notre sélection d’articles lus par les comédiens Arnaud Romain et Christine Pâris tout au long de la semaine. Écoutez Mediapart, écoutez l’indépendance.
La recherche a évolué
Aidez-nous à l’améliorer en répondant à quelques questions
Hervé Gattegno a été interrogé, mardi 14 décembre, par les policiers de l’Office anticorruption dans le volet de la fausse rétractation de l’intermédiaire Ziad Takieddine au bénéfice de l’ancien chef de l’État. Le journaliste dément tout acte illégal.
Lors d’un meeting à Laon, dans la ville de son enfance, l’eurodéputé écologiste a prononcé un discours de politique générale destiné à installer sa candidature à la présidentielle. Traçant sa propre voie, il a appelé, une fois encore, les « progressistes » à se rassembler derrière lui.
« Refondation », « Front populaire écologique », « Bloc arc-en-ciel »… Au sein des partis de gauche, des personnalités s’activent pour éviter les logiques de division présidentielle. Pour elles, la reconstruction de la gauche commence maintenant, pour ne pas disparaître.
L’avocat Juan Branco a été mis en examen pour viol après une plainte déposée en avril. Il a toujours nié les faits. Mediapart avait longuement enquêté sur le comportement du polémiste, et recueilli le récit de plusieurs femmes l’accusant notamment d’agressions sexuelles.
Alors que Bolloré étend son empire médiatique et que la concentration des médias inquiète, comment la presse indépendante peut-elle faire face ? Nos invités : Charlotte Clavreul, du Fonds pour une presse libre, Raphaël Garrigos, des Jours, Mathieu Molard, de StreetPress, et Agnès Rousseaux, de « Politis ».
Après avoir conquis Canal+, CNews, Europe 1, « Paris Match » ou encore « Le Journal du dimanche », Vincent Bolloré a engagé, d’après nos informations, des négociations pour prendre le contrôle du « Figaro ». Au risque de relancer les polémiques sur la concentration des médias au profit des puissances d’argent.
« Le deus ex machina du départ, il s’appelle [Hervé] Gattegno », a dit Michèle Marchand, la patronne de Bestimage, mise en examen pour « association de malfaiteurs », au sujet de la rétractation de Takieddine publiée par l’ancien directeur de « Paris Match ».
Risque de « justice à la carte », « nouvelle forme d’impunité », la bataille fait rage entre magistrats au sein du tribunal de Paris sur la gestion de l’affaire de corruption qui met en cause le milliardaire Vincent Bolloré.
En plaçant des personnes de confiance à la tête du « JDD » et de « Paris Match », le milliardaire renforce son empire et l’arrime davantage à l’extrême droite, pour faire campagne en faveur d’Éric Zemmour. Le procédé fait penser à l'asservissement de la presse des années 1930.