À la fin d’une année marquée par la visibilité accrue de la catastrophe climatique et l’évocation d’un Armageddon par le président de la première puissance mondiale, peut-on croire aux « meilleurs vœux » que l’on s’adresse pour 2023 ? Autrement dit, pourquoi les pensées de la catastrophe paraissent-elles ne plus guère percuter ?
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L’Otan du Moyen-Orient que voulait créer Donald Trump, en réunissant Israël et les monarchies arabes du Golfe contre l’Iran, n’a pas survécu aux rivalités et aux contradictions d’une région historiquement instable. Et où le gouvernement de Netanyahou, présenté le 29 décembre, ajoute un détonateur supplémentaire.
Si l’histoire ne se répète pas, elle rime souvent, comme le veut la formule. À cet égard, il est instructif de revenir sur les débuts de la première guerre froide aux États-Unis, à la fin des années 1940, pour comprendre comment s’est construite alors la stratégie américaine - et en tirer des enseignements face à la seconde guerre froide qui se précise.
L’agression russe a fait d’innombrables dégâts depuis le 24 février. Certains sont déjà irréversibles et devront être jugés, estime la directrice de l’ONG environnementale ukrainienne Ecoaction.
Les affrontements pour la prise de Kyiv, au début de la guerre, ont touché la réserve naturelle de Drevlianskyi, créée sur des terres contaminées par l’explosion de la centrale nucléaire. Plus de 20 % du parc serait miné, tandis que plusieurs milliers d’hectares de forêts contaminées par Tchernobyl sont partis en fumée dans tout le pays.
En parlant de nationalisation d’EDF, le gouvernement espérait abattre toutes les oppositions. Il a suscité toutes les inquiétudes. Beaucoup redoutent que la sortie de la cote du groupe public ne soit le préambule au retour du « plan Hercule ». Le pouvoir se défend de tout projet de démantèlement de l’électricien. Personne ne le croit.
Jamais EDF ne s’était trouvée en situation de ne pas pouvoir fournir de l’électricité sur le territoire. Les « éventuels délestages » confirmés par le gouvernement attestent la casse de ce service public essentiel, mis déjà à mal par une série de problèmes industriels sur son parc nucléaire. Face à…
Refondation du parti, avenir de l’union de la gauche et des écologistes, stratégie de conquête des ruralités... Après son élection ce week-end, la nouvelle secrétaire nationale d'Europe Écologie-Les Verts explique sa feuille de route.
Plus que les délestages tournants, les coupures économiques sont encore plus inquiétantes. Artisans, commerçants, industries, collectivités locales, agriculteurs sont asphyxiés par la hausse vertigineuse des factures d’énergie. Alors que de plus en plus de voix s’élèvent pour demander la sortie de l’actuel marché européen de l’énergie pour sauver l’économie et les ménages, le gouvernement se tait.
Jamais EDF ne s’était trouvée en situation de ne pas pouvoir fournir de l’électricité sur le territoire. Les « éventuels délestages » confirmés par le gouvernement attestent la casse de ce service public essentiel. Pour répondre à l’urgence, le pouvoir choisit la même méthode qu’au moment du Covid : verticale, autoritaire et bureaucratique.