L’Assemblée nationale examine un texte de simplification administrative pour faciliter la construction des réacteurs EPR2 voulue par Emmanuel Macron. Très technique, le texte soulève l’indignation des personnels de l’IRSN, principal organisme d’expertise et de recherche sur le nucléaire, qui va être fusionné avec l'Autorité de sûreté.
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C’estC’est un projet de loi court et technique mais dont le gouvernement voudrait faire un symbole : celui de la relance du nucléaire. À partir du lundi 13 mars, les député·es examinent un texte devant accélérer la construction de nouveaux réacteurs. Le calendrier tombe mal pour l’exécutif : l’Autorité de sûreté (ASN), chargée de contrôler le bon état de marche des centrales, fait savoir qu’elle « accentue la pression » sur EDF après la découverte d’une fissure très profonde sur un circuit du réacteur numéro un de Penly (Seine-Maritime), qui permet d’injecter de l’eau pour refroidir le réacteur en cas de problème – comme l’a révélé le média Contexte.