Le procès des viols de Mazan est un choc. Pourquoi ? Que dit-il de l’acceptation des violences sexuelles par notre société ? Comment mieux juger, mieux protéger les victimes ? Dix avocates, dont ces affaires sont le quotidien, discutent et débattent alors que ce procès historique continue de se tenir.
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Chaque fois qu’il a affronté une femme à la présidentielle, Donald Trump a gagné. Cette fois, il l’a même emporté en menant une campagne viriliste, hostile aux droits des femmes et des personnes LGBTQ+ et d’une misogynie crasse.
Selon nos informations, Sand Van Roy, la plaignante de l’affaire Luc Besson, a déposé plainte en diffamation contre Caroline Fourest et son éditeur. Elle reproche notamment à l’essayiste d’avoir relayé dans son dernier livre une « fake news » plusieurs fois démentie, et sans la contacter.
Sous couvert d’alimenter la réflexion autour de #MeToo, plusieurs ouvrages remettant en cause ce mouvement d’émancipation ont récemment été publiés. Un phénomène qui en dit aussi long sur les auteurs de ces livres que sur le milieu de l’édition, qui choisit de les porter dans le débat public.
Un rassemblement a eu lieu à Paris, dimanche, à l’initiative d’un collectif d’extrême droite pour rendre hommage à Philippine… et pointer du doigt l’immigration. Les statistiques et les experts invitent pourtant à interroger le meurtre de la jeune femme au prisme de la lutte contre les féminicides, loin des débats nauséabonds sur les populations étrangères.
Le nouveau gouvernement a été construit lors de réunions 100 % masculine. Et cela se voit : aucune femme à un poste régalien, des ministres hostiles à l’IVG dans la Constitution et aux droits des personnes LGBTQI+, et un simple secrétariat d’État à l’égalité femmes-hommes.
L’affaire des viols de Mazan et celle visant l’abbé Pierre suscitent un émoi considérable. Parce que la première est hors norme et que la seconde vise une icône française. Sept ans après #MeToo, nous devrions pourtant le savoir : les violences sexuelles sont le fait d’hommes ordinaires.
Vingt-quatre femmes font état de violences sexuelles infligées par l’abbé Pierre, décédé en 2007, longtemps personnalité préférée des Français. Pascale, l’une d’entre elles, témoigne pour la première fois après des décennies de silence dans notre émission « À l’air libre ».
Plusieurs journalistes et opposants au régime de Mohamed VI réagissent à la grâce dont ils ont bénéficié lundi 29 juillet. Ils disent leur soulagement et leur espoir que d’autres prisonniers politiques soient libérés.
Durant cette quinzaine olympique, Mediapart propose un tour quotidien des actualités de la compétition sportive et de ses à-côtés. Au sommaire du 31 juillet : la défaite sur le fil des épéistes françaises en finale et la frustration des triathlètes suite au report de leur épreuve à aujourd’hui.