Éric Zemmour a recueilli des signatures dans les communes rurales et les zones périurbaines : la carte des parrainages du candidat rappelle la géographie du vote d’extrême droite. Mais dans le Sud-Est, il a étrangement engrangé très peu de signatures.
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Dans la nuit de mercredi à jeudi, Vladimir Poutine a annoncé le début d’une opération militaire d’envergure sur le territoire ukrainien. Des bombardements ont frappé plusieurs villes du pays, sur la ligne de front à l’est mais aussi près de la capitale Kiev.
Enrôlement de réservistes, déclaration de l’état d’urgence, appel à ses ressortissants à quitter « immédiatement » la Russie : l’Ukraine a pris une série de décisions qui indiquent qu’elle se prépare activement à une attaque russe.
Pour condamner la reconnaissance par Vladimir Poutine des deux républiques séparatistes ukrainiennes, Berlin a annoncé mardi la suspension de l’autorisation du gazoduc Nord Stream 2 reliant la Russie à l’Allemagne. L’Union européenne et les États-Unis ont annoncé des sanctions envers Moscou.
Le président russe Vladimir Poutine a annoncé lundi soir qu’il reconnaissait l’indépendance des deux territoires ukrainiens contrôlés par des séparatistes soutenus par Moscou, ce qui pourrait déboucher sur un conflit d’ampleur.
L’heure est de nouveau à l’escalade. Les Américains accusent Moscou de vouloir envahir l’Ukraine d’un moment à l’autre. Sur la ligne de front de l’est du pays, les Ukrainiens et les séparatistes soutenus par les Russes s’accusent réciproquement d’être responsables des incidents qui se multiplient.
Derrière les départs de têtes d’affiche du Rassemblement national (RN), comme dernièrement l’eurodéputé Nicolas Bay, la fuite des cadres locaux est entamée de longue date… Et ne profite que partiellement à Éric Zemmour.
Le chef du gouvernement, qui ne manque jamais une occasion de vanter les mérites des voyages en train, effectue en réalité ses propres déplacements à bord de Falcon, aux frais du contribuable. Même pour les trajets les plus courts, comme le révèle une enquête de Mediapart sur un an de visites ministérielles. Une aberration écologique et économique, contraire à une circulaire signée par le premier ministre lui-même.
Au-delà de la myriade d’éditorialistes sensibles à ses idées, Éric Zemmour peut compter sur ce jeune média en ligne dont les vidéos sont aussi efficaces qu’un clip de campagne. Si elle se défend d’être « l’agence de com’» du candidat, l’équipe du site entretient des liens d’amitié et militants anciens avec des piliers de sa campagne.
Alors qu’Éric Zemmour a promis samedi 22 janvier, à Cannes, de réaliser « l’union des droites », Mediapart a eu accès à la liste interne des 1 000 « VIP » du lancement de sa campagne, en décembre. S’y dessine la sociologie des sympathisants choyés par son parti, Reconquête! : une France issue de la grande bourgeoisie, CSP+ et masculine. Deuxième volet de notre enquête.