Rapports ministériels lapidaires, opacité des sociétés, négation des droits de l’homme… Si le ministre de la défense saoudien a annulé sa visite à Paris ce lundi 25 avril, le commerce des armes avec l’Arabie saoudite reste une obsession française depuis l’élection de François Hollande. Quitte à ignorer les crimes de guerre probablement commis au moyen d'armes françaises.
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Un nouveau cycle de négociations impliquant l'Arabie saoudite et les rebelles houthis s'est ouvert mi-avril à Koweït. Mais plus d'un an après le début de la guerre au Yémen, les dynamiques contradictoires sur le terrain rendent illusoire, pour l'instant, tout type de règlement politique.
Alors que le président Obama entame une visite très attendue en Arabie saoudite ce mercredi, un débat fait rage aux États-Unis autour d’un rapport secret qui mettrait en évidence un rôle du royaume dans les attentats du 11-Septembre.
L’Arabie saoudite menace de vendre tous ses actifs américains, si le Congrès adopte la mesure permettant de poursuivre le royaume saoudien devant les tribunaux américains, pour son rôle dans les attentats du 11 septembre 2001.
Abdesselam Bouchouareb, ministre algérien de l'industrie, a créé en 2015, via une société luxembourgeoise, une coquille offshore pour gérer un compte en Suisse provisionné de 700 000 euros. Mossack Fonseca s'est inquiété des risques liés à cette « personne exposée politiquement (PEP) ». Explications.
« Qui trop veut faire l’ange fait la bête », écrivait Blaise Pascal. À force de pousser les feux sur la question du voile, Élisabeth Badinter a peut-être franchi la ligne qui sépare la lucidité de la passion. Son appel à boycotter les enseignes qui se lancent dans la mode islamique témoigne de son courage, pas forcément de sa lucidité.
L’accord conclu avec l’Union européenne, à l’application très incertaine et considéré comme inhumain par les (rares) associations turques qui s’occupent des réfugiés, ne peut cacher la dégradation du statut de la Turquie, pays phare au Moyen-Orient jusqu’en 2013, aujourd’hui aussi isolé qu’Israël dans la région.
Cette grande enquête publiée dans The Atlantic offre un éclairage sans précédent sur les objectifs et les fondements idéologiques de Daech. Soutenant la thèse selon laquelle l’organisation se définit essentiellement par sa lecture littérale du Coran, elle a suscité de nombreuses réactions.
Au-delà des « frontières artificielles » du Moyen Orient, voulues par les puissances impériales, Daech pourrait-il réussir là où le panarabisme a échoué ? Entretien avec Rashid Khalidi, successeur d’Edward Saïd.