Alors que la guerre semble être à un tournant avec l'offensive des forces du régime syrien sur Alep, l’ancien médiateur de l’ONU pour la Syrie estime que les belligérants n’accepteront pas de négocier tant que leurs « parrains » – États-Unis, Arabie saoudite, Russie, Iran – ne seront pas d’accord pour le leur imposer. Ce qui est loin d’être le cas.
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Cinq ans après la « révolution », l’establishment égyptien cherche à faire disparaître toute trace de révolte. Pour asseoir son pouvoir, le président Abdel Fattah al-Sissi procède aux enlèvements d'opposants. Entre août et novembre 2015, une ONG a recensé 340 cas de disparitions forcées.
BuzzFeed News a découvert que des références à des villes assiégées comme Madaya avaient été supprimées d’un rapport d’aide après consultation du régime.
Après la révolution de 2011, les militants des droits LGBT ont cru en une amélioration de la situation, avec la possibilité de défendre leurs droits à travers la création d'associations ou la mobilisation publique lors de procès. Pourtant, des affaires récentes montrent une nouvelle répression des minorités sexuelles, dans un pays où l'homosexualité demeure un crime.
Riyad, qui redoute autant la menace djihadiste que le retour de Téhéran sur la scène diplomatique internationale, a-t-il délibérément déclenché une crise qui aggrave le chaos régional, attise la rivalité sunnite-chiite et met en péril la conférence internationale sur la Syrie ? Du côté iranien, les dirigeants multiplient au contraire les signes rassurants.
Un an après les attentats contre Charlie Hebdo et l'HyperCacher, et deux mois après ceux de Paris et Saint-Denis, un débat pour tenter de comprendre avec Gilles Kepel, auteur de Terreur dans l’Hexagone, genèse du djihad français, Jean Birnbaum, auteur de Un silence religieux. La gauche face au djihadisme, et Edwy Plenel, auteur de Pour les musulmans (éditions La Découverte).
Acculée par la chute du pétrole, la monarchie saoudienne vient de mettre un terme à la politique d’État-providence et de redistribution de la rente pétrolière à la population, en adoptant un régime de rigueur budgétaire. Cette politique lui avait permis pendant plus de quarante ans d’acheter la paix sociale et son maintien au pouvoir.
Les huit bourreaux saoudiens recrutés par petites annonces en mai 2015 ne sont pas restés longtemps inactifs. Les exécutions qu'ils ont pratiquées samedi 2 janvier vont aviver encore plus les tensions confessionnelles entre sunnites et chiites, de la Syrie au Yémen en passant par l’Irak et le Liban.
Qu'est-ce que s'exiler ? Comment appréhender l'expérience migratoire ? Réponses des historiens Anouche Kunth, spécialiste de la question arménienne, et Yann Scioldo-Zürcher, familier des rapatriés d'Algérie. Les rapatriés permirent à la République française d'acquérir un savoir-faire qui pourrait aujourd'hui servir, s'il y avait une volonté politique…
La tension n'a cessé de monter après l'exécution en Arabie saoudite de 47 personnes dont quatre chiites, accusées d'actes terroristes, dont le cheikh Al-Nimr, virulent critique du régime saoudien. Dimanche 3 janvier, dans la soirée, l'Arabie saoudite a décidé de rompre ses relations diplomatiques avec Téhéran après la dégradation de son ambassade.