Les disparitions forcées en Egypte, «c’est pire que sous Moubarak»
Cinq ans après la « révolution », l’establishment égyptien cherche à faire disparaître toute trace de révolte. Pour asseoir son pouvoir, le président Abdel Fattah al-Sissi procède aux enlèvements d'opposants. Entre août et novembre 2015, une ONG a recensé 340 cas de disparitions forcées.
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De notre correspondante en Égypte (Le Caire).- Sur les murs de la rue Mohamed-Mahmoud, devenue l’un des symboles de la révolution de 2011, des fresques colorées rappellent les revendications («du pain, de la liberté et de la justice sociale ») toujours de circonstance du soulèvement populaire qui avait abouti au renversement du régime autoritaire d’Hosni Moubarak. Un enfant aux yeux rougis de larmes, un morceau de pain dans les mains, regarde dans les yeux les passants de cette artère qui mène de la place Tahrir au ministère de l’intérieur. Le 25 janvier, jour du début de la révolution, est celui de la fête de la police en Égypte. Ces graffitis, fragments d’une histoire récente, résistent tant bien que mal à la nouvelle ère politique, mais sont de moins en moins nombreux, concurrencés par les murs blancs immaculés des immeubles fraîchement repeints.
L’arrivée au pouvoir de Xi Jinping il y a près de dix ans a été marquée par un durcissement du contrôle du débat public en Chine, en particulier sur les réseaux sociaux. Les critiques de la politique « zéro Covid » ou de la guerre déclenchée en Ukraine par l’allié russe viennent d’en faire les frais.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
Attentats du 13-Novembre : les grands entretiens
— Entretien
Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
L’affaire Patrick Poivre d’Arvor est symptomatique de la culture de l’impunité et de la tolérance sociale qui a longtemps prévalu, notamment dans les entreprises, concernant les comportements sexuels problématiques. Elle est aussi le reflet du chemin qu’il nous reste à parcourir.
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